Les enfants de Josée Bournival veulent toujours manger des hot-dogs ou des pâtes… un choix gastronomique qui décourage un peu notre blogueuse.C’est l’anniversaire de ma grande. Dix ans déjà. Pour l’occasion, nous recevons ses grands-parents à souper. À titre de fêtée, elle a le privilège de choisir le menu. C’est une tradition instaurée depuis des années.
- Je veux des hot-dogs.
De vilains mots d’Église surgissent dans ma tête, mais je me contente de sourire.
Mes enfants sont prévisibles, depuis leur naissance, les soupers d’anniversaires se composent de plats de pâtes ou de hot-dogs. C’en est gênant pour nos visiteurs! Disons que l’étendue de leurs préférences est limitée.
Au moins, je suis certaine que ce soir-là, mes quatre petits monstres vont manger à leur faim, ne se plaindront pas du contenu de leur assiette et seront heureux. Pas sûre que leurs grands-parents se diront la même chose sur le chemin du retour…
Mon amoureux et moi trouvons important de manger dans une ambiance agréable, d’échanger avec les enfants et de créer des souvenirs heureux autour de la table familiale.
Mais honnêtement, ce tableau idyllique se présente rarement sous notre toit…
- C’est dégueulasse. (Léonard, t’as le droit de dire que tu n’aimes pas ça, mais c’est pas dégueulasse.)
- Encore du poisson? On en a mangé hier. (Je suis certaine que si on mangeait des pâtes deux soirs de suite, tu ne te plaindrais pas, non?)
- Vous faites JAMAIS ce qu’on aime! (Faudrait que notre diète se compose exclusivement de pâtes et de hot-dogs!)
Je compte sur les doigts d’une main les plats qui plaisent à mes enfants, qui font l’unanimité et qui suivent les recommandations du Guide alimentaire canadien. Préparer les repas, les lunchs, les menus : c’est un calvaire plus qu’un plaisir ces temps-ci.
Dessiner des dinosaures dans l’assiette ou tout noyer dans le ketchup n’apporte aucun résultat chez moi. La seule astuce qui fonctionne pour amener mes enfants à aimer manger autre chose, c’est de les impliquer dans la préparation des repas : faire une vinaigrette, couper les légumes, être le maître du malaxeur. Ils ont ensuite la fierté de goûter ce qu’ils ont préparé.
J’aimerais prétendre que je le fais tous les soirs. Ce n’est pas le cas. Le tourbillon de la semaine ne me le permet pas toujours.
Au moins, il reste juste un mois et demi de lunchs à faire…
14 mai 2019
Photo : GettyImages/kali9