Ça fait au moins 3 jours que j’essaie de vous écrire. La gastro a envahi la maison et je suis occupée à changer des lits, laver des draps, nettoyer des cheveux que je trouve soudainement trop longs et abondants, chercher la recette de solution de réhydratation, consoler mes poulettes... Alouette!
Je m’appelle Josée. Je suis la maman de Clémentine 6 ans, Simone 4 ans, Blanche 20 mois, et d’un bébé en construction qui verra le jour à l’automne.
L’essentiel est dit.
Bien sûr, je suis la rousse frisée que vous avez peut-être aperçue à la télé, l’auteure de la série de romans Bébé boum, la blogueuse qui partage les hauts et les bas de sa vie de maman depuis 5 ans sur le web et la fille originaire de la Mauricie qui habite maintenant la Rive-Sud de Montréal. Mais tout ça est secondaire, non?
J’en suis à ma 19e semaine de grossesse. Depuis que l’heureuse nouvelle est publique, vous n’avez pas idée du nombre de commentaires qu’on m’adresse. Si, normalement, on s’attendait à ce que je reçoive des félicitations, ce que j’entends le plus souvent ressemble plutôt à des encouragements.
« Vous êtes complètement fous! »
« Je vous trouve courageux. »
« C’était désiré? »
« Je ne sais pas comment vous faites… »
Voilà le genre de phrases que je reçois de mon entourage et de purs étrangers. Ça me fait sourire.
Les familles nombreuses impressionnent. Les gens imaginent souvent leur quotidien avec un seul enfant multiplié par quatre. Avec un tel calcul, évidemment qu’il y a de quoi avoir peur! La vérité, c’est qu’à partir du troisième enfant, la différence est minime. Ma grande belette aide aux soins, Gripette la benjamine suit ses grandes sœurs sans nous réclamer constamment et faire un pâté chinois pour 3 ou 6 personnes ne change rien au temps de préparation.
J’ai toujours souhaité 4 enfants. Mon amoureux est plus sage. Il a attendu chaque naissance pour se prononcer sur l’idée d’agrandir la famille. Mais dès le départ, il en voulait au moins deux.
J’aurais pu changer d’idée en cours de route. On ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez et qui pourrait changer nos plans : des enfants malades, une perte d’emploi, une séparation…
Finalement, je suis très fière de ma famille nombreuse. J’aurai le plaisir de partager cette dernière grossesse avec vous dans les prochains mois. J’espère échanger sur une foule de sujets reliés à la vie de famille. Que vous essayiez de tomber enceinte pour une première fois, que votre fils unique traverse la crise du 2 ans ou que vos charmants petits monstres ressemblent aux miens, je suis certaine que nous prendrons plaisir à nous écrire.
3 juin 2015