J’ai hâte!

J’ai hâte!

Hâte d’aller me coucher, même si je viens de me lever.

Hâte de réchauffer mon café froid préparé… il y a 2 heures.

Hâte d’avoir une longue conversation avec des adultes.

Hâte de faire la grasse matinée ou d’assister à un concert le soir sans penser que je serai mieux dans mon lit.

Hâte d’avoir une conversation téléphonique normale sans aucune interférence extérieure.

Hâte d’arrêter de répéter, de m’impatienter, de négocier.

Hâte de ne plus expliquer de règles ou de gérer des conflits.

Hâte de ne plus m’inquiéter pour une fièvre, une peine ou une douleur et de pouvoir surmonter ma fatigue et mon virus sans devoir gérer celui des autres.

Hâte de ne plus ranger de jouets qui traînent, de faire une seule lessive par semaine et de prendre seulement quelques minutes pour ranger mon linge.

Hâte de ne plus avoir peur qu’ils se blessent ou qu’on les blesse.

Hâte de prendre un bain dans le silence.

Hâte de ne plus penser à rien. Rien du tout!

Hâte. Juste hâte. Pas tout le temps, mais il y a des jours comme ça.

Vous m’avez reconnue évidemment, je suis une maman. Vous allez me dire que tout ça va probablement me manquer un jour et vous avez sans doute raison, mais disons qu’aujourd’hui. Là. Maintenant. Tout de suite...

J’ai juste hâte que ça me manque!

 

27 avril 2015

Naître et grandir

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