Femme enceinte cherche sommeil

Femme enceinte cherche sommeil
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
Lors de mes grossesses, je pouvais facilement passer de 2 à 3 heures par nuit à fixer le plafond, dresser la liste des choses à faire le lendemain ou simplement rager de ne pas dormir.

Lorsque je repense à mes grossesses, plusieurs détails me viennent en mémoire. À quel point j’aimais les pommes vertes lorsque je portais Clémentine. L’émotion que je ressentais au premier coup de chacun des bébés. Ou encore le plaisir d’annoncer la bonne nouvelle à l’entourage.

Ce qui me revient en mémoire n’est pas seulement positif, malheureusement. Et dans la catégorie « désagréments », je repense aux longues nuits ponctuées d’insomnie.

Je pouvais facilement passer de 2 à 3 heures par nuit à fixer le plafond, compter les moutons, dresser la liste des choses à faire le lendemain ou simplement rager de ne pas dormir.

Les causes de mes problèmes de sommeil étaient nombreuses et variées. Au premier trimestre, les nausées me réveillaient souvent au petit matin. Quant aux envies d’uriner, si fréquentes au début de la grossesse, elles ne me rendaient pas la vie trop difficile. Je me rendormais facilement après un passage aux toilettes. Après une première fausse-couche, je pouvais imaginer qu’en début de grossesse, certaines femmes soient stressées par la survie de cet embryon si précieux et en fassent des cauchemars. J’avoue que j’en ai fait quelques-uns…

Plus mes grossesses avançaient et plus les raisons de ne pas dormir se multipliaient : le poids de la bedaine, l’inconfort d’une position de sommeil, etc. À l’occasion, les coups de bébé me réveillaient aussi. Lui finissait par se rendormir après ce qui m’avait semblé une éternité et moi, je continuais à fixer le plafond jusqu’au petit matin. Je ne compte plus le nombre de fois où mes bébés ont dansé des sets carrés dans la bedaine.

Last call, mon bébé! Maman a besoin de dormir.

L’approche de l’accouchement n’améliorait pas les choses. Enceinte de mon aînée, je ne savais pas à quoi m’attendre et cette inexpérience me stressait. Puis à partir de la deuxième grossesse, j’anticipais l’événement avec une certaine anxiété puisque ma première s’était soldée par une césarienne d’urgence.

Au-delà des raisons physiques et psychologiques qui troublent le sommeil de la femme enceinte, je pense que la qualité du sommeil varie aussi en fonction de la personnalité de la future mère. Parce que mes enfants grandissent et, croyez-moi, je me trouve de nouvelles raisons de ne pas mieux dormir, encore aujourd’hui. ;-)

 

Mise à jour le 27 octobre 2021
Publiée originalement le 16 juillet 2015

Naître et grandir

 

Photos : iStock.com/Mac99

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