Mon enfant prend le chemin de l'école: devrais-je paniquer?

Mon enfant prend le chemin de l'école: devrais-je paniquer?
Bientôt, mon garçon commencera progressivement la maternelle et je suis très zen. Je me demande presque si c’est normal.

Je vous pose cette question parce que mon garçon de 4 ans vivra bientôt sa première « rentrée » scolaire et je suis très zen. Je me demande presque si c’est normal.

Mon garçon commencera à mettre progressivement le pied dans le monde scolaire par le biais du programme Passe-Partout. Il passera seulement 16 demi-journées dans l’année à l’école avant sa réelle entrée à la maternelle l’an prochain, mais il se retrouvera tout de même dans un nouveau milieu, avec des enfants et des adultes qu’il ne connaît pas.

J’entends et je lis plusieurs personnes qui soutiennent que ça leur brise le cœur de voir leur enfant mettre, pour la première fois, son sac d’école sur ses épaules.

Pour ma part, ce n’est pas l’effet que ça me fait. Non, je suis plutôt fier que ce moment important approche. Surtout, je suis heureux de constater à quel point il a hâte de dire qu’il est maintenant « assez grand » pour aller à l’école!

Certes, il y aura des pleurs, des craintes, des réticences, des conflits, des interrogations et de l’insécurité à un moment ou à un autre.

Je reconnais déjà, dans ses yeux, les miens lorsque j’avais son âge.

Exactement la même chose : une grande excitation à la surface, un désir d’apprendre et de partir à l’aventure, mais aussi une peur latente qui risque de se pointer le bout du nez le premier jour et de revenir le hanter de temps à autre par la suite.

Et c’est là que le rôle que nous jouerons, en tant que parents, sera très important. Aujourd’hui, nous constatons que nous avons réussi à lui donner envie d’aller à l’école. C’est déjà énorme! Par la suite, il faudra raviver cette soif d’apprendre, ce désir de fréquenter le milieu scolaire et l’aider à découvrir ce qui le fera vibrer davantage : les relations avec ses amis, les matières qu’il préférera, les activités ou les sports qui lui permettront de s’épanouir et de se surpasser, etc.

Voilà un très beau défi pour des parents!

Aujourd’hui, je ne panique pas et j’admire le petit bonhomme qui prend lentement son envol. Mais, malgré tout ce que je viens de vous écrire, la première fois qu’il se retrouvera, seul, dans l’école, j’aurai certainement un pincement au cœur.

Et l’année prochaine, lorsque je lui ferai des « bye-bye » pendant qu’il gravira les marches de l’autobus jaune, il y a de fortes chances que je retienne une petite larme pour ne pas lui montrer à quel point je trouve que la vie est belle, mais combien le temps passe vite!

 

31 août 2015

Naître et grandir

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