Calendrier de l’après

Calendrier de l’après

C’est fini! Le fantasme de Noël dans la tête de mes enfants est enfin devenu réalité. J’ai imprimé dans ma mémoire cette fabuleuse étincelle qui, chaque année, illumine leurs regards de bonheur tandis qu’ils découvrent leurs cadeaux au pied du sapin familial. C’est l’un de mes moments préférés avec la bataille de papier d’emballage, les siestes et le bonheur de ne rien faire à part jouer, lire et me gaver de chocolats sans aucune culpabilité.

Le rythme de ma vie peut enfin ralentir. Adieu abeille frénétique qui s’agite dans ma tête depuis le mois d’août. J’ai survécu à la rentrée, aux tris et achats de matériel, de vêtements, à la recherche de costumes pour l’Halloween, à la distribution de bonbons, aux fêtes d’anniversaire, à la confection de gâteaux,  aux otites et autres rhumes abrutissants, à la décoration du sapin, aux calendriers de l’avent, aux achats de cadeaux, à la planification des repas, à l’orgie de Noël et tout ça en travaillant comme des milliers d’autres parents.

C’est fou quand on y pense, non?

Prochaine étape : janvier et son néant. Aucune fête ni aucun événement majeur à l’horizon. Rien à préparer, même pas mes résolutions. De toute façon, je ne les tiens jamais.

À la place, j’ai décidé de m’offrir un calendrier de l’après. C’est une de mes amies qui m’a donné l’idée. En novembre dernier, celle-ci a confectionné avec ses filles un calendrier de l’avent, mais pour les parents. « Après tout, pourquoi ce serait toujours les enfants qui seraient gâtés?! » Résultat: 25 petites enveloppes joliment décorées et remplies de mots doux à découvrir chaque jour. J’ai décidé de faire pareil, mais en janvier, en le rebaptisant Calendrier de l’après  pour avoir plus d’enveloppes à ouvrir. J’ai donc commencé à coller des pochettes de tailles diverses sur des feuilles cartonnées que mon homme et mes enfants vont se faire un plaisir de remplir. Enfin, j’espère... Devant leur regard ahuri quand je leur ai expliqué mon souhait, j’ai senti qu’il fallait que je leur donne quelques pistes : écrire une blague, un mot doux, une promesse de massage, un joli dessin, un bonhomme sourire, etc. Bref, creusez-vous la tête!

Pas certaine du succès de ma proposition. Pour l’instant, tout ce que je sais, c’est que  je mange un vieux biscuit au chocolat, le 5 janvier. Ça promet!

 

26 décembre 2012

Naître et grandir

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