À ne pas manquer dans le numéro de mars de Naître et grandir, un dossier sur les relations entre frères et soeurs. Pour savoir où vous procurer un exemplaire gratuitement, consultez notre localisateur.
Je ne compte plus le nombre de fois où ma fille m’a exprimé son souhait d’avoir un petit frère ou une petite sœur. Je crois qu’elle s’imaginait le nouveau venu comme un double d’elle-même avec qui elle aurait pu jouer... Et avec qui elle aurait probablement fini par se disputer (mais ça elle ne le sait pas!) parce que les sentiments de jalousie et de rivalité, les chamailleries et les colères font bel et bien partie du quotidien d’une fratrie.
Mais avoir des frères et sœurs comporte aussi des avantages : la joie, les jeux et la solidarité entre les enfants l’emportent largement sur le reste. Même si un enfant unique bénéficie de ce bonheur inouï d’avoir ses parents pour lui tout seul, cet avantage comporte aussi des risques. Il faut être attentif à ne pas le surprotéger et lui faire vivre autrement la notion de partage, d’échange et… de patience! En fait, avoir plusieurs enfants, ce n’est ni mieux ni moins bien qu’en avoir un seul. Les défis ne sont pas les mêmes c’est tout.
Décider d’avoir un autre enfant n’est pas simple. Rêver d’une grande famille est une chose, la vivre au quotidien en est une autre. Parfois, c’est le contexte familial ou professionnel qui ne s’y prête pas, d’autres fois des questions de santé ou d’argent. Chose certaine, ce n’est surtout pas la place dans notre cœur qui manquerait…
1 mars 2014