5 choses que je ne ferai plus!

5 choses que je ne ferai plus!

Voici 5 choses que j’ai fait un jour, que je n’ai pas fait depuis des années et que je ne referai plus JAMAIS!

1- Donner une fessée à mes enfants. Quand j’étais jeune maman, il m’est arrivé parfois de donner une tape sur les fesses ou sur les mains de ma première enfant quand elle devenait vraiment insupportable et que j’étais à bout de patience. J’ai vite arrêté. Une fessée, aussi petite soit-elle, est humiliante. Elle transforme votre estime de soi en petit pois écrasé et n’aide pas les enfants à devenir meilleurs. J’ai donc appris à me contrôler. J’ai gardé mes mains pour les câlins et instauré plus de règles et de conséquences adaptées à l’âge de ma fille. J’ai continué avec mes deux autres enfants qui m’obéissent autant, sinon plus!

2- Ignorer les pleurs de mes enfants après un incident. Qu’ils aient tort ou raison, je commence toujours ma phrase par : « Tu as de la peine parce que ceci ou cela. Je comprends. » C’est une phrase magique qui leur fait du bien à tous les coups, qui sèche leurs larmes plus vite et qui me permet d’avoir leur attention pour discuter calmement de ce qui s’est passé. Ça m’a sauvé de bien des cris et de bien des crises.

3- Obliger mes enfants à finir leur assiette ou me servir du dessert comme outil de négociation. Merci Stéphanie Côté! J’avoue que ce chemin-là a été long, difficile et agrémenté de nombreuses rechutes, car il a fallu lutter contre ma propre éducation et celle de mon amoureux. Mais nous y sommes arrivés. Chez nous, personne ne mange par obéissance. Nos enfants sont plus à l’écoute de leur appétit et savent s’arrêter quand ils n’ont plus faim même s’il s’agit de crème glacée!

4- Comparer mes enfants entre eux. Ils sont différents et je refuse de les mettre en compétition. Je ne veux jamais qu’ils pensent que mon amour ou mon admiration pour eux soient un enjeu, que l’un est meilleur que l’autre parce qu’il est plus drôle ou plus rapide. Quand l’un est prêt avant l’autre, je lui demande d’aider l’autre. Et si l’un est vraiment trop lent, je lui demande de se dépêcher, mais sans le comparer. Je préfère leur offrir un complice sous leur toit plutôt qu’un adversaire!

5- Croire que je suis une moins bonne ou une meilleure maman que les autres parce que je fais ceci ou ne fais pas cela. Je m’inspire, j’observe, j’en prends et j’en laisse. J’écoute par-ci, je lis par-là. Je connais mes intérêts et mes limites et je respecte celle des autres. Parole de maman zen, en paix avec elle-même!

 

18 avril 2014

Naître et grandir

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