Consoler les pleurs, calmer une crise, faire écouter notre enfant… On aimerait avoir des trucs magiques en toutes circonstances!Consoler les pleurs, calmer une crise, faire écouter notre enfant… On aimerait avoir des trucs magiques en toutes circonstances! Voici ceux de quelques parents.
« Mon fils faisait toujours une crise quand il était temps de ranger après avoir joué. Ce que je fais maintenant, c’est un ménage musical. J’ai sélectionné des chansons qu’il aime et qui sont entraînantes. Je dis : "On fait le ménage en deux chansons!" Et en deux chansons, on ramasse les jouets qui traînent dans le salon en dansant. Ça marche! »
Richard Vaillancourt, papa d’Albert (3 ans) et Edmond (6 ans), Val-d’Or
« Quand notre fille pleure parce qu’elle s’est fait mal, nous lui demandons de lancer son bobo à maman ou à papa. La personne qui l’attrape le lance ensuite dans les airs pour qu’il s’envole loin. Ce truc fait disparaître à tout coup les petits bobos, en plus de calmer les pleurs. »
Samuelle Fillion, maman de Charlotte (2 ans) et Léo (9 mois), Montréal
« Nous avons la chance de vivre près de la nature dans un environnement paisible. Dans les premiers mois avec bébé, il arrivait souvent qu’il se mette à pleurer sans qu’on sache pourquoi. Je le prenais alors dans mes bras et je l’amenais dans la forêt. Dès qu’on sortait, il arrêtait immédiatement de pleurer et il regardait la nature. C’était vraiment magique. »
Luc Godin, papa de Mattéo (1 an), Chicoutimi
« J’ai copié le principe des billets qu’on donne en première année à l’école. Quand un de mes enfants fait quelque chose de bien, je lui donne un "billet soleil" (un petit carton avec un soleil dessus) et quand il fait une crise, je lui donne un "billet bleu" (un carton avec un éclair). Ça permet de les calmer quand ça ne va pas et de les motiver à avoir un bon comportement. »
Jessica Martinez, maman d’Alec (8 ans) et Nina (5 ans), Laval
« Quand l’une de mes filles se fait mal et qu’elle pleure beaucoup, je lui propose la "banane magique". C’est tout simplement une banane qui a été mise au congélateur et que l’on pose sur le bobo. Comme elle est très froide, ça permet de soulager un peu la douleur. Mais on dit surtout qu’elle est magique parce qu’elle arrête les pleurs à tout coup ! »
Maxime Turcotte, papa de Romane (5 ans) et Marion (3 ans), Drummondville
« Quand j’étais enceinte, je chantais souvent à mon bébé une chanson en arabe,
Tala al-badru Alayna, que j’ai apprise lorsque j’étais enfant. Après la naissance de ma fille, j’ai constaté à son expression qu’elle reconnaissait la mélodie qu’elle avait si souvent entendue dans mon ventre. Depuis, quand ma fille pleure, je chante cette chanson qui l’apaise. »
Dieynaba Diagne, maman d’Élyssa (9 mois), Laval
« J’ai toujours en réserve des jeux et des bricolages plus difficiles à faire dans le haut d’une armoire. Si l’une de mes filles est triste, qu’elle s’est chicanée ou qu’elle se sent seule, je lui propose d’en sortir un et de jouer avec elle. Ça lui change automatiquement les idées et elle redevient tout de suite souriante. »
Valérie St-Sauveur, maman de Renée-Gabrielle (6 ans) et Marie-Laurence (5 ans), Drummondville
« À l’heure du dodo, lorsque mon garçon a peur parce qu’il croit qu’il y a un monstre en dessous de son lit ou dans sa garde-robe, par exemple, je lui suggère de jouer un personnage de superhéros pour l’affronter. Se prendre pour Hulk ou pour Spiderman lui donne du courage et lui fait oublier sa peur. »
Julie Thivierge, maman de Benjamin (4 ans), Nicolas (2 ans) et Louis (8 mois), Drummondville
« Quand mon fils parle trop fort, je lui dis que je vais baisser son volume. Je fais semblant de tourner un bouton sous son oreille. Parfois, je lui dis et il le fait lui-même. Ça lui arrive aussi de "tourner le bouton" pour l’augmenter, mais la plupart du temps, c’est un truc qui marche bien. »
Pierre-Luc Durand, papa de Thomas (4 ans) et Laurence (8 ans), Lévis
« Quand une crise s’étire, je fais diversion avec l’humour. Je chatouille mon enfant, je fais une drôle de mimique ou encore un bruit bizarre. Habituellement, ça le déstabilise et il se met à rire. Un autre truc efficace quand mon fils de 2 ans ne veut pas collaborer, c’est de faire appel à son grand frère, car il veut toujours l’imiter. Si James mange ses légumes ou s’habille sans rouspéter, Evan le fait aussi. »
Patrick Mac Farlane, papa de James (4 ans), Evan (2 ans) et Kelly (6 mois), Marieville
Source : Magazine Naître et grandir, 100e numéro, Avril 2016
23 août 2016
Photos : Maxim Morin
Illustration : Catherine Lepage