En manchettes: Climat et activité physique – Désir d’enfant – Réseaux sociaux et enfants – Prééclampsie

En manchettes: Climat et activité physique – Désir d’enfant – Réseaux sociaux et enfants – Prééclampsie
En manchettes: Climat et activité physique – Désir d’enfant – Réseaux sociaux et enfants – Prééclampsie
Changements climatiques et activité physique des enfants, désir d’enfant, réseaux sociaux et enfants, et dépistage de la prééclampsie


SANTÉ

Les changements climatiques, un obstacle à l’activité physique des enfants

Le dernier bulletin sur l’activité physique des enfants de ParticipACTION pointe un nouvel obstacle qui nuit au niveau d’activité des enfants : les changements climatiques. Cela est dû au fait que les alertes météorologiques ont plus que doublé au pays depuis 10 ans.

Or, des événements comme une mauvaise qualité d’air causée par la fumée de feux de forêt ou une chaleur accablante peuvent entraîner l’annulation d’activités sportives, de jeux ou de récréations à l’extérieur. Cette situation peut contribuer à augmenter la sédentarité des enfants et leur exposition aux écrans. Certains risquent d’en souffrir plus que d’autres. C’est le cas des enfants qui vivent dans un quartier défavorisé, car ils dépendent davantage des espaces en plein air pour bouger, par exemple les parcs et les espaces de stationnement.

L’accès gratuit ou à prix réduit à des installations sportives intérieures les journées d’alertes météorologiques fait partie des idées proposées pour garder les enfants actifs malgré les changements climatiques.

Parmi les autres facteurs qui empêchent les enfants de bouger suffisamment se trouvent le temps passé devant les écrans, la diminution des déplacements actifs et l’accès limité à des espaces verts pour jouer.

Source : ParticipACTION

VIE DE FAMILLE

Les hommes plus nombreux à vouloir des enfants que les femmes

Le désir de devenir parent serait plus fort chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes, révèle un sondage américain mené auprès de 1495 adultes âgés de 18 à 34 ans.

Interrogés sur l’idée d’être parent, 51 % des personnes sondées disent vouloir des enfants, 30 % ne sont pas certaines, et 18 % n’en veulent pas. Mais les femmes et les hommes ne sont pas sur la même longueur d’onde.

De fait, si 57 % des hommes sondés espèrent avoir des enfants un jour, c’est le cas de 45 % des femmes. À l’inverse, 21 % des femmes interrogées affirment ne pas vouloir d’enfants, contre 15 % des hommes.

Pourquoi cette plus grande réticence des femmes à devenir parent? Une des raisons serait l’impact financier important qu’entraîne l’arrivée d’un enfant pour elles. D’abord, les mères prennent un congé plus long que les pères, ce qui affecte leurs revenus. Ensuite, leur carrière progresse souvent moins rapidement… et leur salaire aussi.

De plus, comme les mères assument une plus large part des responsabilités parentales, elles ont tendance à se tourner vers des emplois à temps partiel ou à horaires flexibles. Leur salaire est donc plus bas. Dix ans après la naissance d’un premier enfant, les revenus des mères seraient en moyenne 34 % moins élevés qu’avant l’arrivée de l’enfant, selon une étude de l’Université du Québec à Montréal. Le salaire des pères resterait pratiquement inchangé.

Sources : Global News et The Conversation

ÉCRANS

Les enfants actifs sur les réseaux sociaux dès l’âge de 8 ans

Le quart des enfants de 8 ans aurait au moins un compte sur un réseau social. C’est ce que révèle un sondage mené en ligne auprès de 500 jeunes Québécois âgés de 8 à 12 ans par la firme Léger pour le compte des As de l’info.

Les enfants de 8 ans sondés disent avoir un compte sur :

  • YouTube (16 %)
  • Facebook (7 %)
  • TikTok (6 %)
  • Snapchat (4 %)

Seulement 1 % utilisent Instagram et aucun n’a de compte avec Twitch, Pinterest, X ou Reddit. L’enquête révèle aussi que 62 % des enfants de 8-9 ans interrogés ont accès à un téléphone intelligent et que 25 % ont leur propre appareil.

Le sondage s’est aussi intéressé aux valeurs des enfants. Questionnés à propos des trois éléments sur lesquels ils travailleraient en priorité s’ils étaient le premier ministre, les enfants de 8-9 ans ont mentionné : que tout le monde ait un logement ou une maison (42 %), protéger l’environnement (33 %) et avoir de plus belles écoles et cours d’école (32 %).

Concernant leur intérêt d’être informés, 48 % des jeunes de 8-9 ans sondés trouvent les nouvelles ennuyantes et préfèrent faire autre chose que de s’informer. D’ailleurs, 60 % des enfants de 8 ans jugent qu’il est difficile pour eux de comprendre les nouvelles.

GROSSESSE

Prééclampsie : nouvelle approche de dépistage plus efficace

Une nouvelle approche permettrait de dépister plus tôt et plus efficacement les femmes enceintes qui développeront une prééclampsie sévère, selon une étude menée par une équipe internationale. Cette approche permettrait aussi de réduire de moitié les accouchements avant la 34e semaine de grossesse, rendant ainsi la grossesse plus sécuritaire pour les mères et les enfants.

Cette nouvelle approche, qui combine des informations médicales de la mère et d’autres sur l’implantation du placenta dans l’utérus, détecterait 77 % des cas comparativement à 59 % avec la méthode présentement utilisée, qui se base entre autres sur l’âge, le poids et la pression sanguine de la mère.

La prééclampsie est en général diagnostiquée après la 20e semaine de grossesse, mais avec la nouvelle approche, elle pourrait l’être beaucoup plus tôt. Cela permettrait aux femmes de prendre plus rapidement de l’aspirine, qui est reconnue comme un moyen de prévenir la plupart des cas de prééclampsie sévère.

La prise quotidienne d’aspirine dès la 11e ou 12e semaine de grossesse pourrait prévenir une majorité des cas de prééclampsie menant à un accouchement avant la 34e semaine de grossesse. Les médecins ne peuvent toutefois pas prescrire ce médicament à toutes les femmes enceintes en raison de ses propriétés antiplaquettaires.

La prééclampsie est une forme d’hypertension de grossesse qui peut affecter le fonctionnement des reins, du foie et du cerveau de la mère. Lorsque la maladie devient sévère, les médecins n’ont souvent d’autre choix que de déclencher l’accouchement avant la 34e semaine de grossesse.

Pour cette étude, les chercheurs ont suivi 7325 femmes enceintes, dont 2000 patientes du CHU de Québec.

Source : Université Laval

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6 juin 2024

Julie Leduc et Nathalie Vallerand – Équipe Naître et grandir

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Photos : GettyImages/vitapix, Moyo Studio, DMP et FatCamera

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