En manchettes: Retour en classe – Manteau d’hiver et siège d’auto – Cannabis et grossesse

En manchettes: Retour en classe – Manteau d’hiver et siège d’auto – Cannabis et grossesse
En manchettes: Retour en classe – Manteau d’hiver et siège d’auto – Cannabis et grossesse

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Retour en classe et nouvelles consignes d’isolement pour les enfants, manteau d’hiver et siège d’auto, et impact du cannabis durant la grossesse


ÉCOLE

COVID-19 : retour en classe et consignes d’isolement pour les enfants

Le retour en classe se fait dès cette semaine comme prévu pour les élèves du primaire et du secondaire. Le premier ministre François Legault l’a confirmé en conférence de presse en précisant avoir reçu le feu vert de la direction de la santé publique. De nouvelles mesures d’isolement des enfants sont aussi mises en place.

Mis à jour le 20 janvier

Voici en bref les mesures qui touchent les écoles primaires et les services de garde à l’enfance.

  • Les élèves doivent continuer à porter un masque d’intervention en tout temps à l’école (même en classe) pour au moins quelques semaines.
Si les résultats des tests de votre enfant sont toujours négatifs, mais que ses symptômes perdurent ou s’aggravent, il faut appeler le 1 877 644-4545 pour savoir quoi faire.
  • La période d’isolement passe à 5 jours pour les élèves atteints de la COVID-19 à partir de la date d’apparition des premiers symptômes ou du prélèvement. Ils peuvent revenir à l’école après ce délai à la condition d’avoir un test rapide négatif au 5jour, de voir leurs symptômes diminuer et de ne plus avoir de fièvre depuis au moins 24 heures (sans avoir pris de médicament pour la faire baisser). Si leur test est positif au 5e jour, leur isolement doit se poursuivre durant 5 autres jours. Il est toutefois possible de lever l’isolement entre le jour 6 et 10 si votre enfant obtient deux tests rapides négatifs à 24 heures d’intervalles.
  • Les élèves présentant des symptômes de la COVID-19 doivent aussi s’isoler et passer un test rapide. Si le résultat est négatif, ils doivent rester en isolement et refaire un test rapide 24 h plus tard. Si le 2e test est négatif et que les symptômes diminuent, les élèves peuvent revenir en classe. Si le résultat du 2e test est positif, les élèves doivent rester isolés et suivre les mêmes consignes que les enfants atteints de la COVID-19.
  • Si vous n’avez pas accès à un test pour tester votre enfant qui a des symptômes, il faut aussi l’isoler pendant 5 jours et suivre les consignes des élèves atteints de la COVID-19. Toutefois, si vous n’avez toujours pas accès à un test rapide au 5e jour pour tester votre enfant, il faut poursuivre son isolement pendant 5 autres jours.
  • Les enfants qui sont en contact avec un cas positif à la maison doivent s’isoler pendant 5 jours même s’ils n’ont pas de symptômes. Ils peuvent revenir à l’école après 5 jours après un test de dépistage négatif. Si vous n’avez pas accès à un test, l’isolement doit se poursuivre 5 jours de plus. Les élèves qui ont été en contact avec un cas positif à l’école n’ont toutefois pas besoin de s’isoler.
  • Les élèves qui reviennent à l’école après avoir fait la COVID doivent porter un masque en continu et respecter une distance de 2 mètres avec les autres.
  • 3,6 millions tests rapides devraient être distribués aux élèves au cours des deux prochaines semaines. La même opération sera répétée en février.
  • Les activités parascolaires demeurent suspendues.

Maternelles et garderies

  • Le même protocole d’isolement est appliqué pour les enfants de la maternelle et des garderies. Toutefois, à la maternelle, le masque est obligatoire seulement dans le transport scolaire et dans les garderies, les enfants n’ont pas à porter de masque.
  • 1,7 million d’autotests de COVID-19 devraient être distribués aux parents en janvier et février dans les services de garde à l’enfance.

Isolement et tests PCR pour le personnel

  • La période d’isolement passe aussi à 5 jours pour le personnel des écoles et des garderies considéré comme positif ou ayant des symptômes de la COVID-19. Un retour est possible une fois que les symptômes ont disparu ou sont en régression et après au moins 24 heures sans fièvre (sans avoir pris de médicament pour la faire baisser). Le résultat négatif à un test de dépistage à la fin de l’isolement n’est pas requis pour le personnel.
  • Le personnel des écoles et des services de garde à l’enfance a maintenant un accès prioritaire aux centres de dépistage pour aller passer un test PCR en présence de symptômes.
  • L’isolement est de 10 jours pour le personnel non adéquatement vacciné.
  • Les membres du personnel scolaire et des services de garde à l’enfance ne doivent pas s’isoler s’ils ont été en contact avec un cas positif à l’école ou à la garderie, mais ils doivent s’isoler s’ils ont été en contact avec un cas à la maison.

Ces changements sont dus à la présence du variant Omicron, qui présente un faible risque de complication chez les enfants, soutient la Santé publique. Elle souhaite ainsi diminuer les impacts négatifs de l’isolement sur le développement, les apprentissages et la sécurité des enfants.

Sources : ministère de l’Éducation et ministère de la Famille

SÉCURITÉ

Siège d’auto : enlever ou non le manteau d’hiver?

Les fabricants de sièges d’auto et des organismes en sécurité routière recommandent fortement de ne pas mettre de manteau d’hiver ou d’habit de neige à un enfant installé dans son siège. Or, ces vêtements ne nuisent pas à la sécurité de l’enfant si on respecte certaines conditions, selon un ingénieur de Polytechnique Montréal, rapporte Protégez-Vous.

Il précise que les sangles du siège doivent être bien serrées afin de comprimer le manteau au maximum. Un doigt ne devrait pas pouvoir être glissé entre le harnais et la clavicule de l’enfant. De plus, la pince de poitrine doit se trouver au niveau des aisselles. Ainsi, l’enfant sera en sécurité et ne pourra pas être éjecté de son siège en cas d’impact, selon les tests effectués par Transports Canada sur des mannequins portant un manteau d’hiver.

Tous les tests de simulation qui circulent sur Internet ne sont toutefois pas crédibles, car, souvent, le mannequin est mal attaché, prévient l’expert en sécurité routière. Par ailleurs, selon lui, plusieurs manuels d’instruction de fabricants recommandent de mettre une couverture sur l’enfant plutôt qu’un manteau parce que les tests de sécurité ont seulement été faits avec un mannequin portant une camisole.

Selon la Société de l’assurance automobile du Québec, c’est aux parents de décider s’ils mettent ou non le manteau de leur enfant lorsqu’il est dans son siège, l’important étant de bien ajuster les sangles et de suivre les autres consignes de sécurité.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche Le siège d’auto.

Source : ProtégezVous

Femmes enceintes

Cannabis et grossesse : des impacts durant la petite enfance

La consommation de cannabis durant la grossesse aurait des effets négatifs sur la santé et le comportement des enfants lorsqu’ils sont plus vieux, révèle une étude américaine.

En effet, les enfants nés de mères ayant consommé du cannabis pendant la grossesse présenteraient, entre 3 et 6 ans, des niveaux plus élevés de cortisol, d’anxiété, d’agressivité et d’hyperactivité que ceux qui n’ont pas été exposés à cette drogue.

De plus, le cannabis, qui contient plus de 700 éléments chimiques, pourrait nuire au développement du cerveau du foetus, qui est très sensible et vulnérable, soulignent les chercheurs. L’analyse du placenta des femmes qui ont consommé du cannabis pendant leur grossesse a aussi montré des modifications génétiques liées à la fonction immunitaire.

Le cannabis est l’une des drogues récréatives les plus consommées durant la grossesse. Elle est souvent utilisée pour atténuer les effets des nausées matinales, le stress et l’anxiété. Santé Canada recommande toutefois de ne pas en consommer pendant la grossesse et l’allaitement, car aucune quantité n’est jugée sécuritaire pour le bébé.

Cette étude a été menée sur 322 femmes enceintes, dont 71 ont consommé du cannabis durant la grossesse ou l’allaitement. Un suivi a ensuite été fait auprès des enfants alors qu’ils avaient entre 3 et 6 ans.

Pour en savoir plus sur les effets du cannabis durant la grossesse et pourquoi il est important d’en parler à un médecin, une sage-femme ou une infirmière, consultez notre fiche : Le cannabis durant la grossesse.

Pour de l’aide, vous pouvez aussi consulter Drogue : aide et référence ou appeler Info-Social 811.

Source : CTV news

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13 janvier 2022

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/FatCamera, FatCamera et damircudic

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