En manchettes: Blocs non genrés – Contrôle parental – Jeu des bébés – Mythes sur la fumée secondaire

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En manchettes: Blocs non genrés – Contrôle parental – Jeu des bébés – Mythes sur la fumée secondaire

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Stéréotypes de genre et Lego, contrôle parental en ligne, jeu des bébés et mythes liés à la fumée secondaire


STÉRÉOTYPES

Lego retourne aux jouets non genrés

Le groupe Lego a annoncé qu’il allait supprimer les stéréotypes de genre de sa marque. Il n’y aura donc plus de modèles destinés aux filles et d’autres, aux garçons.

Selon un sondage mené par Lego auprès de 7 000 parents et enfants âgés entre 6 et 14 ans provenant de 7 pays, 74 % des garçons et 62 % des filles interrogés croient que certaines activités sont typiquement masculines ou féminines. De plus, 71 % des garçons ont admis craindre d’être jugés s’ils s’amusent avec des jouets étiquetés « pour filles », ce dont ont peur également 54 % des parents de garçon interrogés. Seulement 26 % des parents craignent la même chose pour leur fille.

Alors qu’au début des années 80, les Lego étaient plutôt neutres, ils sont devenus stéréotypés avec le temps : les blocs roses et mauves, les formes de cœur et la série Friends visaient à attirer spécifiquement les filles. Ce genre de marketing influencerait grandement le développement de stéréotypes, qui peuvent rester ancrés et définir un futur choix de carrière, rapporte une étude australienne.

Les chercheurs précisent que les mauvaises perceptions sur les genres se forment très tôt. Au préscolaire, plusieurs enfants pensent que seuls les garçons peuvent devenir policiers alors que les filles sont plutôt destinées au métier d’infirmière ou d’enseignante. Les garçons ressentiraient toutefois davantage de pression que les filles à devoir se conformer à leur genre.

Source : The Conversation

RENSEIGNEMENTS PERSONNELS

Contrôle parental en ligne : une fausse sécurité

De nombreux parents utilisent des outils de contrôle parental pour protéger et surveiller leurs enfants sur Internet. Pourtant, la sécurité ne serait pas toujours au rendez-vous, car bon nombre de ces outils permettraient le partage de données personnelles et l’espionnage, indique une étude québécoise.

En effet, plusieurs applications, extensions de Chrome et routeurs qui offrent un contrôle parental ne protégeraient pas complètement les renseignements personnels recueillis sur les enfants et les parents, comme les adresses électroniques, les numéros de téléphone et la position géographique. Ces systèmes de contrôle parental présenteraient, de plus, des problèmes au niveau des protocoles d’authentification sécurisés (mot de passe notamment) et de la présence de traceurs, les rendant ainsi vulnérables aux micrologiciels malveillants.

Les auteurs de l’étude pensent que cette mauvaise sécurité serait délibérée : certains développeurs d’applications de contrôle parental achemineraient les données confidentielles et personnelles à des tiers inconnus des parents à des fins, entre autres, de marketing.

Les chercheurs soulignent par ailleurs que plus une solution de sécurité est compliquée et comporte des accessoires, plus elle s’emparerait des données personnelles. Ils recommandent donc aux parents d’utiliser plutôt les mesures de protection intégrées aux systèmes d’exploitation, comme Windows. Même si elles sont plus élémentaires, ces mesures sont efficaces. Par ailleurs, il est aussi possible de filtrer l’accès à certaines vidéos sur YouTube, par exemple.

Sources : Université Concordia et Le Devoir

JEU

Les bébés aimeraient autant les objets que leurs jouets

Lorsqu’ils jouent, les bébés manipuleraient une trentaine d’objets différents en une heure, et la moitié de ceux-ci ne seraient pas des jouets, révèle une petite étude américaine.

En effet, les bébés étudiés s’amusaient autant avec des jouets qu’avec des objets du quotidien (ex. : plats de plastique, portes d’armoire, tiroirs, coussins, télécommandes, etc.). Le temps passé à jouer avec chaque objet était toutefois très court, soit 9,8 secondes en moyenne.

Par ces manipulations spontanées et très brèves, les enfants découvriraient les propriétés et les fonctions des différents objets autour d’eux, tout en développant leur motricité, leurs capacités cognitives et sociales, et leur langage.

Selon les chercheurs, les bébés apprendraient sur le monde qui les entoure en jouant brièvement avec une grande variété d’objets. Par conséquent, limiter les interactions des bébés avec des objets variés pourrait nuire à leur développement.

Dans le cadre de l’étude, 40 bébés âgés entre 13 et 23 mois ont été filmés chez eux pendant qu’ils jouaient librement. N’étant pas en laboratoire, les bébés pouvaient interagir spontanément avec une multitude d’objets et pas seulement avec des items sélectionnés d’avance.

Source : Health Day

SANTÉ

Mythes à défaire sur la fumée secondaire

Saviez-vous que les poumons des enfants ne sont pas parfaitement formés avant l’adolescence? C’est pour cette raison que Famille sans fumée rappelle l’importance de ne pas les exposer à la fumée secondaire.

Voici d’ailleurs un rappel de quelques mythes sur le sujet :

  • Non, fumer sous la hotte ou près d’une fenêtre ne permet pas d’évacuer la fumée secondaire.
  • Oui, fumer dans la maison ou la voiture même quand les enfants n‘y sont pas est mauvais pour leur santé.
  • Non, les assainisseurs d’air ou les filtres à l’air n’éliminent pas toutes les substances toxiques de la fumée secondaire.

Pour en savoir plus sur ces mythes, consultez Famille sans fumée.

Si vous souhaitez arrêter de fumer, l’application SMAT.ca, les sites jarrete.qc.ca et défitabac.ca, ainsi que la ligne 1 866 JARRETE (527-7383) peuvent vous aider.

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21 octobre 2021

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/natthanim, kohei_hara, bukharova et Buenaventuramariano

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