En manchettes: Maltraitance – Empreinte carbone de bébé – École en plein air – Balado

En manchettes: Maltraitance – Empreinte carbone de bébé – École en plein air – Balado
En manchettes: Maltraitance – Empreinte carbone de bébé – École en plein air – Balado

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Effets des pratiques parentales négatives répétées, réduire l’empreinte carbone de bébé, l’école en plein air, balado


DISCIPLINE

Pratiques parentales négatives à répétition : des effets sur le cerveau

Crier après son enfant, le frapper, le secouer ou lui serrer le bras régulièrement aurait un impact à long terme sur le développement de son cerveau, causant notamment des problèmes d’anxiété en vieillissant, rapporte une étude québécoise et américaine.

C’est la première fois que des scientifiques montrent que des pratiques négatives répétées, sans maltraitance sévère, interfèreraient avec la formation normale des parties du cerveau responsables de traiter et réguler les émotions.

Les adolescents qui ont connu à répétition de telles pratiques, dites coercitives, durant l’enfance ont en effet certaines structures cérébrales plus petites que la normale. Ceci affecterait leur développement social, émotionnel et cognitif, et causerait des problèmes d’anxiété, comme chez les enfants victimes de sévices graves. Les adolescents qui développent de l’anxiété en lien avec les pratiques parentales négatives garderaient par ailleurs un niveau de peur plus élevé que ceux qui n’ont pas d’anxiété.

Les auteurs de l’étude ont suivi 94 enfants dès leur naissance au début des années 2000 jusqu’à l’adolescence. Les pratiques parentales et l’anxiété des enfants lorsqu’ils avaient entre 2 et 9 ans ont été évaluées. Les chercheurs ont ensuite utilisé l’imagerie par résonnance magnétique pour analyser le cerveau de ces enfants entre les âges de 12 et 16 ans.

Sources : Radio-Canada et udemnouvelles

ENVIRONNEMENT

Réduire l’empreinte carbone de bébé : par où commencer?

Saviez-vous qu’il existe différentes façons de réduire l’empreinte carbone d’un bébé dès sa naissance, et même avant? C’est le défi qu’a relevé une journaliste de Unpointcinq, un média voué à l’action climatique. Elle présente dans une série d’articles des conseils aux parents qui souhaitent préparer l’arrivée de bébé tout en se souciant de l’environnement.

Sans être culpabilisant, le dossier Bébé décarbo-né permet entre autres de faire une réflexion sur ce qui est nécessaire à l’arrivée de bébé, par exemple en matière de meubles, d’accessoires, de jouets et de vêtements, ainsi que sur la façon de se procurer ces articles. En plus d’être bonnes pour l’environnement, plusieurs stratégies présentées sont aussi bonnes pour le portefeuille. Par exemple, lorsque l’on magasine, il faut faire attention à ne pas confondre envies de parents et besoins de l’enfant. Mieux vaut d’ailleurs éviter d’acheter trop de choses à l’avance, car elles pourraient se révéler inutiles.

La journaliste parle aussi des défis qu’elle et son conjoint ont rencontrés afin d’atteindre leur objectif concernant l’allaitement, les choix alimentaires, la gestion des couches lavables et le transport. Le point de vue de plusieurs experts aide aussi à mieux comprendre l’impact de certains choix.

APPRENTISSAGES

L’école en plein air de plus en plus populaire

Près de deux tiers des enseignantes et des enseignants du primaire auraient fait la classe à l’extérieur en 2019 et 2020, révèle une étude québécoise. Et la pandémie n’est pas étrangère à cet engouement, qui semblerait être là pour de bon.

Plus de 20 % d’entre eux mentionnent en effet que la COVID-19 a été leur principale motivation pour sortir enseigner au grand air, une des stratégies proposées par la Santé publique du Québec pour diminuer les risques associés au coronavirus. Ils ont ainsi été 43 % plus nombreux à faire l’école dehors en 2020 qu’avant la pandémie.

Cette tendance se maintiendra-t-elle lorsque l’urgence sanitaire prendra fin? Oui, pense une très forte majorité des 682 enseignantes et enseignants du primaire et du préscolaire ayant répondu à une enquête en ligne. Les avantages d’enseigner dehors sont indéniables selon eux. Notamment, cela permet de varier les contextes d’apprentissage, en utilisant, par exemple, l’environnement pour expliquer les mathématiques, les sciences ou le français.

Les élèves sont également beaucoup moins sédentaires dehors qu’à l’intérieur. Pour les plus jeunes, on observe des effets positifs sur les sphères de développement (psychomoteur, affectif, social, langagier, etc.). Enfin, plusieurs enseignantes et enseignants rapportent également apprécier le fait de se trouver dehors.

Sources : Université de Sherbrooke et Magazine cent degrés

À ÉCOUTER

Familles à la une

Dans ce balado, la journaliste Maude Goyer vous présente en 5 minutes des sujets qui ont retenu son attention récemment.

Les sujets abordés cette semaine :

  • Outils contre l’anxiété
  • Lire et chanter à un bébé
  • Tire d’érable maison

Pour écouter : naitreetgrandir.com/fr/balado-familles-a-la-une/

À lire aussi :

 

25 mars 2021

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/erikreis, ElenaTaurus et FatCamera

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