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Garderies en zones chaudes, noyade et télétravail, et lien entre stress des parents et temps d’écran des enfantsMILIEU DE GARDE
Garderies en zones chaudes : plus de tout-petits peuvent y retourner
Depuis le 29 juin, les services de garde éducatifs à l’enfance situés en zones chaudes peuvent accueillir 75 % du nombre maximal d’enfants indiqués à leur permis.
Cette mesure se traduit par un ratio éducatrice-enfants plus grand et s’applique aux milieux de garde situés sur les territoires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de la MRC de Joliette et de la ville de l’Épiphanie.
Dans ces régions, une éducatrice en installation peut maintenant prendre soin au maximum : de 3 enfants âgés de moins de 18 mois, de 6 enfants âgés de 18 mois à moins de 4 ans ou de 8 enfants âgés de 4 ans et plus. Les responsables d’un service de garde en milieu familial peuvent pour leur part accueillir 5 enfants maximum si elles sont seules ou 7 si elles ont l’aide d’une assistante.
À noter que les services de garde situés à l’extérieur de la région du grand Montréal fonctionnent à 100 % de leur capacité d’accueil depuis le 22 juin. Ce retour à la normale est prévu pour le 13 juillet pour les autres milieux de garde (CMM, MRC de Joliette et L’Épiphanie). Rappelons aussi que, dans tous les services de garde du Québec, les règles de distanciation sont abolies entre les enfants d’un même groupe et leur éducatrice attitrée.
Source : Ministère de la Famille
PRÉVENTION DE LA NOYADE
Pas de télétravail quand les enfants se baignent
Avec l’été qui est là, de nombreux parents en télétravail pourraient être tentés de travailler dehors dans leur cour afin de pouvoir surveiller leur enfant qui s’amuse dans la piscine. Or, cette pratique pourrait augmenter le risque de noyade, même dans une petite piscine pour enfants, met en garde la Société de sauvetage du Québec.
Jeter un coup d’oeil de temps à autre à un enfant qui joue dans l’eau n’est pas suffisant, car il peut se noyer en moins de 20 secondes, et ce, sans faire de bruit. Un tout-petit peut même se noyer dans seulement 2,5 cm (1 pouce) d’eau alors qu’un enfant qui sait nager peut faire un arrêt cardiorespiratoire lorsqu’il joue à retenir son souffle sous l’eau. Par ailleurs, les flotteurs, les maillots de bain munis de dispositifs de flottaison, les flotteurs gonflables et les autres jouets d’eau ne sont pas des dispositifs de sécurité.
Les enfants doivent donc faire l’objet d’une surveillance constante lorsqu’ils sont dans l’eau ou près d’un plan d’eau et être à un bras de distance d’un adulte. Il est important de savoir que ces règles de sécurité concernent aussi les piscines temporaires (ex. : piscines gonflables, pataugeuses, piscines à parois souples), car elles ne sont pas plus sécuritaires que les piscines creusées ou hors terre. En effet, de nombreuses noyades s’y produisent chaque année.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche La noyade.
Sources : Radio-Canada et La Presse
VIE DE FAMILLE
Parents stressés, enfants davantage devant les écrans?
Les pères et les mères qui vivent du stress réagiraient différemment lorsque vient le temps d’encadrer le temps que leur enfant passe devant les écrans, révèle une étude canadienne.
Selon les résultats, les mères stressées auraient moins tendance à surveiller et à limiter le temps que leur enfant passe devant les écrans. De même, elles seraient plus portées à regarder un écran en sa présence. Selon les chercheurs, elles anticiperaient les conflits entourant la gestion des écrans et jugeraient que, lorsqu’elles vivent du stress, faire respecter les limites établies serait trop difficile ou que ce combat n’en vaudrait pas la peine.
Pour leur part, les pères stressés auraient plutôt tendance à limiter l’utilisation des écrans chez leur enfant. Les auteurs de l’étude ne savent toutefois pas si c’est le stress qui pousse les hommes à renforcer la gestion des écrans ou si, au contraire, c’est plutôt l’existence de règles liées aux écrans qui provoque leur stress, car les tout-petits qui ne peuvent s’occuper avec un écran dépendent plus de leurs parents pour leurs activités.
L’étude a suivi 64 parents de 39 familles vivant avec des enfants de 18 mois à 5 ans. Les participants devaient consigner leur niveau de stress ainsi que leur gestion personnelle et familiale des écrans.
Sources : EurekaAlert! et Journal of Children and Media
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30 juin 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/FatCamera, SelectStock et SbytovaMN