En manchettes: Santé psychologique des mères - Persévérance - Fausse couche

En manchettes: Santé psychologique des mères - Persévérance - Fausse couche
En manchettes: Santé psychologique des mères - Persévérance - Fausse couche

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Détresse psychologique des mères, persévérance des enfants et conséquences psychologiques des fausses couches


SANTÉ MENTALE

Travail et famille : quel impact sur la santé psychologique des mères?

La détresse psychologique des mères est souvent associée aux responsabilités familiales. Or, une nouvelle étude québécoise met plutôt en cause leurs conditions de travail.

Selon cette étude, les cas de détresse psychologique seraient 50 % plus élevés chez les mères qui sont fortement sollicitées au travail, qui n’ont qu’un faible pouvoir de décision professionnelle ou qui reçoivent peu de reconnaissance de la part de leur employeur. En revanche, un niveau élevé de responsabilités familiales, lorsqu’il n’est pas combiné au stress professionnel, n’augmenterait pas la détresse psychologique des mères.

Les chercheurs suggèrent quelques mesures pour réduire les risques de détresse psychologique, qui peut mener à la dépression. Par exemple, mettre en place des mesures de soutien, de respect et de rémunération pour corriger le déséquilibre entre l’effort fourni et la reconnaissance reçue au travail. Encourager le développement des compétences et donner un plus grand pouvoir décisionnel pourrait aussi aider.

Malgré ces résultats, le partage des tâches familiales et domestiques au sein du couple reste primordial, croient les chercheurs. En effet, les femmes y consacrent actuellement encore deux fois plus d’heures que les hommes.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont évalué, pendant 5 ans, le niveau de détresse psychologique de quelque 1100 Québécoises occupant un emploi de cadre dans le secteur public. Ils ont aussi évalué les caractéristiques de leur emploi ainsi que leurs responsabilités familiales.

Source : ULaval nouvelles

DÉVELOPPEMENT

Votre persévérance, une inspiration pour votre enfant!

Dès 18 mois, les enfants se serviraient de leurs observations pour évaluer l’effort à mettre dans une nouvelle tâche. La plupart persévéreraient s’ils sont convaincus qu’ils peuvent réussir, révèle une étude canadienne et américaine.

C’est le constat qui ressort d’une série d’expériences pendant lesquelles des enfants de 18 mois devaient regarder un adulte tirer vers lui, au moyen d’une corde, une boîte transparente contenant un jouet. En général, seuls enfants qui avaient vu l’adulte effectuer plusieurs tentatives avant de réussir ont persisté à tirer la boîte à leur tour.

Selon les chercheurs, les tout-petits évalueraient si l’effort en vaut la chandelle. Ayant vu l’adulte persévérant réussir, ils étaient eux aussi convaincus qu’ils réussiraient. En revanche, ceux qui avaient vu l’adulte tirer la boîte sans effort devenaient rapidement frustrés lors de l’expérience, probablement parce qu’ils s’attendaient à réussir facilement.

L’étude a été menée auprès de 96 enfants. Un premier groupe d’enfants a observé un adulte qui réussissait à tirer facilement la boîte vers lui. Un second groupe a regardé un adulte faire bouger difficilement la boîte pour enfin réussir après quelques tentatives. Un troisième groupe a été témoin de l’échec de l’adulte à amener la boîte vers lui. Chaque enfant a ensuite été invité à tirer sur la corde.

Source : MedicalXpress

GROSSESSE

Fausses couches : attention aux conséquences psychologiques

Jusqu’à un tiers des femmes qui ont vécu une fausse couche ou une grossesse ectopique souffrirait de stress post-traumatique un mois après l’événement. Des chercheurs anglais et belges soulignent le besoin d’un soutien psychologique pour ces femmes.

Les symptômes de stress post-traumatique persisteraient d’ailleurs jusqu’à 9 mois pour 18 % des femmes dont la grossesse a été interrompue abruptement. Un tel événement cause également de l’anxiété et des symptômes dépressifs.

Même si certaines femmes qui mènent une grossesse normale peuvent présenter de l’anxiété et des signes de dépression, celles qui font une fausse couche ou une grossesse ectopique auraient deux fois plus de risques de développer de l’anxiété modérée à sévère, et trois fois plus de risques de faire une dépression modérée à sévère.

Pour évaluer la santé psychologique des mères, les chercheurs ont fait remplir des questionnaires sur les symptômes d’anxiété, de dépression et de stress post-traumatique à 737 femmes ayant fait une fausse couche ou une grossesse ectopique, ainsi qu’à 171 femmes dont la grossesse s’est bien déroulée.

C’est la première fois qu’une étude aussi importante associe le stress post-traumatique à une fin de grossesse précoce et confirme le lien avec l’anxiété et la dépression. Comme les fausses couches touchent environ une grossesse sur cinq, les chercheurs signalent l’importance d’en faire un problème de santé publique.

Sources : NHS et Naître et grandir

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23 janvier 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Ridofranz, LSOphoto et tommaso79

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