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Fiabilité des diagnostics de l’allergie au lait, substances à éviter dans les produits pour bébés et conseils aux nouveaux parentsALLERGIE AU LAIT
Préparations spécialisées pour nourrissons : trop de prescriptions pour rien?
Les prescriptions de préparation pour nourrissons sans protéine bovine ont explosé au cours des 10 dernières années, alors que les allergies au lait chez les bébés demeurent plutôt rares. Une étude britannique publiée dans le British Medical Journal révèle d’ailleurs plusieurs situations de conflits d’intérêts reliées aux recommandations à ce sujet.
En effet, des compagnies de préparations spécialisées pour nourrissons financeraient, notamment en Grande-Bretagne, des chercheurs et des consultants qui rédigent les guides de symptômes de l’allergie au lait et le matériel d’éducation donné aux parents et aux professionnels de la santé.
Selon les médecins interrogés dans le cadre de l’étude, les symptômes retenus et utilisés pour établir un diagnostic d’allergie au lait sont si diversifiés que tous les enfants pourraient être diagnostiqués allergiques.
Alors qu’on prescrit 10 fois plus de préparations spécialisées pour nourrissons, l’étude rappelle que, selon des données européennes, seulement 1 à 2 % des bébés seraient réellement allergiques au lait de vache. Santé Canada parle plutôt de 4 %.
La seule façon de savoir si un bébé allaité est réellement allergique est de couper toute source de protéines de lait bovine de l’alimentation de la mère, d’observer les réactions, puis de les réintroduire pour voir l’impact.
Sources : The Conversation et BMJ
CONSOMMATION
Produits pour bébés : 6 substances à éviter
Savon, crème hydratante, lingettes et crème d’oxyde de zinc sont utilisés couramment pour prendre soin de bébé. Le magazine Protégez-Vous nous met toutefois en garde contre certains des ingrédients contenus dans ces produits.
Les produits d’hygiène pour bébés contiennent en effet souvent du parfum qui irrite la peau sensible des tout-petits. Mais il y a d’autres substances à éviter quand vous choisissez shampoings, savons et crèmes :
- Les dérivés du sulfate (ex. : le sodium lauryl sulfate [SLS], l’ammonium lauryl sulfate [ALS] et le sodium laureth sulfate [SLES]) : ces substances peuvent provoquer de l’irritation. De plus, le SLES pourrait renfermer des contaminants considérés comme cancérigènes.
- Le phénoxyéthanol : il peut provoquer de l’eczéma et de l’urticaire. L’Agence nationale française de sécurité du médicament et des produits de santé a d’ailleurs établi des limites de concentration de cette substance pour les produits destinés aux enfants de moins de 3 ans, car elle peut être toxique pour le sang et le foie. Aucune restriction du genre n’est toutefois en vigueur au Canada.
- Les phtalates et les parabènes : on les soupçonne d’agir sur le système hormonal.
- Toutes substances se terminant par « thiazolinone » (ex. : méthylisothiazolinone et méthylchloroisothiazolinone) : elles peuvent provoquer des allergies.
- L’alcool : il irrite et assèche la peau.
Source : Protégez-Vous, édition janvier 2019
VIE DE FAMILLE
5 conseils pour les nouveaux parents
Bébé arrive, vous êtes aux anges. Puis le quotidien s’impose : nouvelles responsabilités, adaptation, fatigue… Attention à votre couple, rappelle le psychiatre français Bernard Geberowicz.
Lorsqu’un nouveau-né arrive, tout tourne autour de lui, ou presque. Les parents doivent trouver un nouvel équilibre entre parentalité et vie de couple.
Voici 5 conseils pour éviter les tensions et la crise conjugale, qui guettent les parents après l’arrivée de bébé :
- Se préparer à vivre des désillusions : la naissance d’un enfant entraîne certaines difficultés (ex. : nouvelles responsabilités, partage des tâches). Il vaut mieux y être préparés pour pouvoir en parler sans honte, et ce, même avant la naissance.
- Définir ses priorités : les premiers mois après la naissance, les parents doivent choisir où investir leurs énergies. Il ne faut pas tenter de retrouver tout de suite une vie équilibrée « comme avant ».
- Faire équipe : le couple doit travailler ensemble et s’appuyer l’un sur l’autre. Chacun doit faire preuve d’empathie afin de comprendre les besoins ou la détresse de leur « coéquipier ».
- Entretenir l’intimité : progressivement, le couple doit retrouver son intimité avec, entre autres, des soupers en tête à tête, des moments de détente (ex. : jouer à un jeu, massage) et une chambre sans jouets.
- Discuter et s’écouter : pour rester soudé, le couple doit pouvoir échanger et régler ses conflits dans le respect.
Pour en savoir plus, consultez la fiche Être parent et rester amoureux.
Sources : Psychologies et HuffPost
13 décembre 2018
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/stevanovicigor, NataliaDeriabina et GeorgeRudy