Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.
Optimisme des parents quant aux habitudes de vie futures de leur enfant, la pleine conscience et le lavage des mains avec savon ou désinfectantSANTÉ
Habitudes de vie des enfants : les parents sont-ils trop optimistes?
Les parents sont-ils trop optimistes concernant les habitudes de vie qu’adoptera leur enfant? Oui, selon les résultats d’une étude internationale qui font dire aux chercheurs que les parents affichent même un « optimisme exagéré » pouvant nuire à la santé des enfants.
Selon les résultats d’un sondage mené auprès de 648 parents américains, plus de 80 % des parents interrogés croient que leur enfant sera moins à risque de fumer plus tard ou d’avoir un surplus de poids que les autres enfants. Même une majorité de parents d’enfants à risque – c’est-à-dire ceux exposés au tabagisme, buvant des boissons sucrées ou étant peu actifs – n’étaient pas préoccupés quant aux risques de tabagisme ou de prise de poids chez leur enfant.
Ces résultats expliqueraient pourquoi les conseils médicaux portant sur les saines habitudes de vie n’ont pas beaucoup d’impact sur les patients, croit un des auteurs principaux de l’étude, Dr Olivier Drouin du CHU Sainte-Justine. Les parents ne se sentant pas concernés, ils pensent que ces conseils ne s’appliquent pas à leur enfant.
Pourtant, 90 % des fumeurs de tabac commencent à fumer avant l’âge de 18 ans. Quant au surpoids, il touche 35 % des enfants québécois et le pourcentage d’obésité est passé de 3 à 9 % en 20 ans chez les enfants canadiens.
Sources : CHU Sainte-Justine et ScienceDirect
VIE DE FAMILLE
La pleine conscience : un outil pour parents stressés
Vous vous sentez dépassé par l’horaire familial? La routine des enfants vous étouffe? Vous auriez peut-être avantage à essayer la pleine conscience, comme le suggère la psychiatre Diana Korevaar, l’auteure du livre Apaiser le stress parental.
La pleine conscience vise à se concentrer sur le moment présent, ses pensées, ses émotions, ses sensations physiques et son environnement, mais sans porter de jugement sur les observations faites. C’est donc l’occasion de prendre un moment pour se connecter à soi-même.
Ce genre de pause permet, avec le temps et la pratique, de mieux comprendre les émotions vécues et ainsi prendre des décisions plus éclairées au quotidien. Elle permet aussi de changer la façon dont le cerveau réagit à certaines situations ainsi qu’au stress.
Écouter ses émotions, qu’elles soient agréables ou non, peut être bénéfique, mentionne la Dre Korevaar. Par ailleurs, elle mentionne que si les parents apprennent à ralentir, leur enfant apprendra à le faire aussi, par imitation.
La pleine conscience peut se pratiquer assis confortablement dans un divan, en faisant du yoga, en méditant ou tout simplement en prenant un café ou en regardant par la fenêtre.
Pour des exercices de pleine conscience, vous pouvez consulter les liens suivants : Mon équilibre UL, Psychomédia et Passeport Santé.
Source : La Presse
HYGIÈNE
Lavage des mains : savon ou désinfectant?
En raison de son côté pratique, plusieurs familles adoptent les désinfectants à base d’alcool de style Purell® pour nettoyer leurs mains. Mais est-ce un bon choix pour les enfants?
Le lavage des mains à l’eau et au savon reste la meilleure méthode pour les enfants. Quand il est bien fait, soit en frottant toutes les surfaces pendant environ 20 secondes, il permet d’enlever environ 80 % des microbes en plus de réduire de moitié les risques de diarrhée chez les enfants de moins de 5 ans et de 25 % les risques d’infections respiratoires.
Quant au désinfectant, il tue plus rapidement les microbes, mais il ne les enlève pas, tout comme il ne nettoie pas la saleté. Ainsi, des mains qui ont été en contact avec de l’urine, du sang ou des sécrétions doivent être lavées avec du savon et de l’eau.
Les désinfectants devraient donc servir de dépanneurs lorsqu’on n’a pas accès à de l’eau et à du savon. En tout temps, ce genre de produit, qui contient généralement 70 % d’alcool, doit être gardé hors de la portée des tout-petits et utilisé sous la surveillance d’un parent ou d’une éducatrice. Deux cuillerées à soupe de désinfectant sont d’ailleurs suffisantes pour intoxiquer un enfant de 4 ans. Une fois que le produit s’est évaporé des mains, il n’y a plus de risque d’intoxication.
Sources : Famille Québec, Lavage des mains Québec, Naître et grandir et Educatout
1er novembre 2018
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/olesiabilkei, Koldunov et MIXA next