Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.
Cette semaine : le port du sac à dos, le syndrome de l’oeil sec chez les enfants et les lacunes dans l’alimentation durant la grossesse.Dans l’actualité cette semaine, il est question du port du sac à dos, de l’augmentation des cas de syndrome de l’oeil sec chez les enfants et de l’alimentation pendant la grossesse.
ÉCOLE
Les sacs à dos, pas si mauvais pour le dos!
Contrairement à ce que l’on entend souvent, il n’y aurait pas de lien entre l’utilisation d’un sac à dos et les douleurs au dos chez les enfants, selon un chercheur ontarien qui a scruté les études à ce sujet.
Il n’y a donc pas lieu de payer cher pour un sac à dos étiqueté orthopédique, conseille-t-il aux parents. Selon ses analyses, lorsqu’un sac à dos est bien ajusté et porté sur les deux épaules, il ne devrait pas être la source de douleurs ou de tensions musculaires.
Par ailleurs, en général, un enfant ne porte pas assez longtemps son sac à dos pour que celui-ci cause des problèmes, ajoute le chercheur. À condition qu’il ne soit pas trop lourd! L’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec recommande d’ailleurs que le poids du sac ne représente pas plus de 10 % à 15 % du poids de l’enfant. Pour mieux répartir la charge du sac, le chercheur suggère de choisir un sac à dos avec des bretelles larges et rembourrées, une ceinture qui s’attache à la taille et des pochettes situées à l’avant et sur les côtés.
Il conseille aussi d’éviter les sacs en bandoulière, portés sur une seule épaule. Ce type de sac peut affecter la posture et créer des tensions et de la pression dans le cou et les muscles du haut du dos, car tout le poids est mis sur un côté du corps. Le même problème peut d’ailleurs survenir si le sac à dos est porté sur une seule épaule.
Sources : Daily Mail, BMJ Journals et OPPQ
ÉCRANS
Syndrome de l’oeil sec : en hausse chez les enfants
Votre enfant se plaint de vision brouillée ou de démangeaisons aux yeux? Il souffre peut-être du syndrome de l’oeil sec.
Rougeur, démangeaisons, fatigue visuelle, vision brouillée et douleur caractérisent ce syndrome qui affecte normalement les gens de 50 ans et plus. Or, aujourd’hui, il touche de plus en plus d’enfants, remarquent plusieurs optométristes.
Pourquoi? À cause des écrans. Plusieurs études ont en effet démontré qu’on cligne deux fois moins souvent des yeux lorsqu’on fixe longtemps un écran. Ceci a comme conséquence d’assécher les yeux, puisque le rôle du battement de paupières est de les garder humides.
Bien que d’autres études soient nécessaires pour bien comprendre les conséquences du syndrome de l’oeil sec chez l’enfant, on sait qu’il faut traiter le problème rapidement pour éviter les infections et une éventuelle perte de vision. Par ailleurs, ce problème peut être difficile à traiter s’il n’est pas dépisté à temps.
Pour éviter l’apparition de ce syndrome, les optométristes encouragent les parents à limiter le temps passé devant les écrans, à favoriser la lecture de livres papier, à envoyer leurs enfants jouer dehors et à faire vérifier leurs petits yeux.
L’Ordre des optométristes du Québec recommande de faire examiner les yeux des enfants par un optométriste vers l’âge de 6 mois. Si tout va bien, les prochains examens devraient avoir lieu à 3 ans, à 5 ans et une fois par année par la suite. Ces examens sont couverts par la RAMQ jusqu’à 17 ans.
Sources : Radio-Canada et Ordre des optométristes du Québec
GROSSESSE
Les femmes enceintes mangent-elles trop ou pas assez?
Les femmes enceintes mangeraient trop pendant les trois premiers mois de grossesse et pas assez pendant les trois derniers, révèle une étude de l’Université Laval.
La majorité des futures mamans ingèreraient plus de calories par jour que ce qui est recommandé durant le premier trimestre, mais moins que ce qu’elles devraient au troisième trimestre. Ainsi, en moyenne, l’apport calorique de ces femmes serait le même tout au long de la grossesse, alors qu’il devrait être plus important en fin de grossesse.
L’étude rapporte également que 95 % des femmes étudiées mangeaient trop de protéines pendant le premier trimestre. De plus, la majorité de ces futures mères n’absorbaient pas assez de fibres et plus de la moitié d’entre elles consommaient trop de gras pendant leur grossesse.
Même si 80 % des participantes à l’étude prenaient une multivitamine, suivant ainsi les recommandations de Santé Canada pour augmenter l’apport en fer et en acide folique, 20 % d’entre elles manquaient de vitamine D. Plusieurs de ces futures mères étaient aussi à risque de surconsommation de fer et d’acide folique.
L’étude a suivi 79 femmes qui ont rempli des questionnaires sur leur alimentation et la prise de suppléments pendant leur grossesse. Les chercheurs québécois ont voulu comprendre pourquoi la moitié des femmes en général prennent trop de poids durant la grossesse, alors que 15 % n’en prennent pas assez, pour ainsi améliorer les recommandations nutritionnelles pendant la grossesse.
Sources : Techno-Science.net, Nutrients, Le Fil
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/nd3000, onebluelight et DrGrounds