En manchettes - 12 juillet 2018

En manchettes - 12 juillet 2018
En manchettes - 12 juillet 2018

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Aussi : l’introduction des aliments complémentaires et la sécurité lors de la baignade.

Dans l’actualité cette semaine, il est question de la coordination oeil-main, de l’introduction des aliments complémentaires et de la sécurité lors de la baignade.



Développement

Meilleure coordination, meilleures notes à l’école

Une bonne coordination oeil-main et la capacité à attraper un objet en mouvement seraient associées à de meilleurs résultats à l’école, particulièrement en mathématiques, rapporte une étude britannique.

Selon les résultats, les enfants étudiés qui avaient une bonne coordination oeil-main présentaient une avance scolaire de 9 mois par rapport aux enfants moins habiles. Cette coordination oeil-main est nécessaire notamment pour tenir une cuillère, saisir au vol un jouet qui tombe ou frapper une balle de baseball. Il existerait donc une relation importante entre la capacité d’un enfant à interagir physiquement avec son environnement et son développement intellectuel.

Pour comprendre son environnement extérieur et s’orienter dans l’espace, le cerveau de l’enfant ferait appel aux mêmes connexions neuronales que celles qui permettent le traitement des nombres et la pensée abstraite, expliquent les auteurs de l’étude. Donc, plus le cerveau d’un enfant est capable de prédire les mouvements des objets dans l’espace et le temps, plus il développe des habiletés en mathématiques.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont évalué la coordination oeil-main et l’habileté à frapper un objet en mouvement de 300 enfants âgés de 4 à 11 ans. Leurs habiletés ont été mesurées lors de la réalisation de tâches à l’ordinateur. Leurs résultats scolaires ont aussi été analysés.

Source : University of Leeds

Alimentation

Les aliments complémentaires font-ils vraiment mieux dormir bébé?

Les enfants qui commencent à manger des aliments complémentaires avant 6 mois dormiraient plus longtemps et se réveilleraient moins souvent la nuit que les autres, révèle une étude britannique. La différence serait toutefois minime.

Selon les résultats, les bébés étudiés qui avaient commencé à manger des aliments complémentaires à 3 mois se réveillaient en moyenne 1,7 fois par nuit à l’âge de 6 mois comparativement à 2 fois pour ceux qui ne buvaient que du lait. La durée du sommeil, quant à elle, ne variait que de quelques minutes. La plus grosse différence a été enregistrée à l’âge de 6 mois avec 16 minutes de plus par nuit pour les enfants qui mangeaient de la nourriture solide.

Même s’il est tentant comme parent de gagner quelques minutes de plus de sommeil, il faut se rappeler que la plupart des bébés de 3 mois ne sont pas prêts physiquement à manger des purées, soulignent d’autres experts n’ayant pas participé à l’étude. En effet, les bébés de cet âge n’ont pas encore assez de tonus au niveau du cou et ne peuvent se tenir assis. Ils ont également le réflexe de haut-le-cœur, ce qui repousse la nourriture hors de leur bouche. Il y a aussi des risques d’étouffement et de maladies gastro-intestinales et respiratoires.

Cette étude a été menée auprès de 1303 bébés. La moitié d’entre eux ont été allaités exclusivement jusqu’à 6 mois alors que les autres étaient allaités et ont aussi été nourris avec des aliments complémentaires à partir de 3 mois.

Sources : Science Daily, The Conversation et La Presse

Sécurité

Piscine : surveiller les enfants… qu’ils sachent ou non nager

La noyade fait partie des causes principales de décès chez les enfants, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au Canada, la majorité de ces décès ont lieu dans les piscines résidentielles.

Le manque de surveillance est en cause dans 75 % des cas de noyades d’enfants de 10 ans et moins. Selon un sondage américain de 2017, plus de 1 parent sur 3 autoriserait son enfant de 6 ans ou plus à se baigner dans une piscine sans surveillance et, dans certains cas, même si l’enfant ne sait pas nager. Au Canada, seulement 50 % des parents affirment superviser efficacement les heures de baignade.

Les recommandations de sécurité aquatique sont pourtant claires : les enfants devraient être surveillés en permanence lorsqu’ils sont dans l’eau, même s’ils savent bien nager ou qu’ils se baignent en eau peu profonde. En effet, un enfant peut se noyer dans 2 cm d’eau en quelques secondes et sans bruit. Une pataugeoire peut ainsi être aussi dangereuse qu’un lac ou une piscine. D’ailleurs, 4 noyades sur 10 se produisent dans moins de 1 mètre d’eau.

Si les cours de natation permettent de réduire le risque de noyade, il ne s’agit pas d’une garantie de sécurité. Il n’a pas été démontré, par exemple, que ces cours sont un moyen de protéger les enfants de moins de 5 ans.

Sources : Naître et Grandir, Société de sauvetage du Québec et Croix-Rouge

 

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/GeorgeRudy, tatyana_tomsickova et wundervisuals

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