Favoritisme: plus d’effets sur le plus jeune de la famille

Favoritisme: plus d’effets sur le plus jeune de la famille
Favoritisme: plus d’effets sur le plus jeune de la famille

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L’aîné serait moins affecté par le favoritisme qu’il perçoit chez ses parents que le dernier-né de la famille, révèle une étude américaine.

5 décembre 2017 | L’aîné serait moins affecté par le favoritisme qu’il perçoit chez ses parents que le dernier-né de la famille, révèle une étude américaine.

En effet, les chercheurs ont remarqué, dans les familles de deux enfants, que si le plus jeune a l’impression d’être le préféré de ses parents, la relation parent-enfant serait renforcée. À l’inverse, s’il n’a pas l’impression d’être le favori de ses parents, la relation parent-enfant serait affaiblie.

Cette observation n’est toutefois pas vraie pour l’aîné. De fait, qu’il se sente ou non le favori de ses parents n’influencerait pas la relation qu’il entretient avec eux.

Selon les auteurs de l’étude, les premiers de famille seraient moins sensibles au favoritisme parce qu’ils sont généralement vus comme un modèle pour l’enfant plus jeune. En effet, il est rare que les parents demandent à l’aîné de prendre exemple sur son petit frère ou sa petite soeur. C’est plutôt l’inverse qui est le plus fréquent.

Bien que la majorité des parents croient qu’il soit préférable de traiter tous leurs enfants de la même manière, les auteurs de l’étude recommandent plutôt de les traiter de façon équitable. Selon eux, il est en effet correct de traiter ses enfants différemment puisque ce sont des individus distincts avec leurs propres besoins. Les chercheurs précisent que lorsque les parents sont aimants, qu’ils offrent du soutien à chacun de leurs enfants et qu’ils sont constants, les effets du favoritisme sont moindres.

Même si cette recherche s’est penchée sur des familles de deux enfants, les chercheurs sont d’avis que les résultats seraient similaires dans le cas de familles plus nombreuses.

Pour parvenir à ces résultats, les auteurs de l’étude ont recueilli des données auprès de plus de 300 familles avec deux enfants adolescents. Alors que les enfants ont été interrogés au sujet de leur relation avec leurs parents, ces derniers l’ont été sur le niveau de chaleur et de conflits vécu avec chacun de leurs enfants.

Source : EurekAlert


Marie-Claude Ouellet — Agence Science-Presse

 

Photo : GettyImages/onebluelight

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