La techno pour rapprocher grands-parents et petits-enfants

La techno pour rapprocher grands-parents et petits-enfants
La techno pour rapprocher grands-parents et petits-enfants

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Grâce aux applications de communication sur le web, des grands-parents ont la chance d’assister à des moments du quotidien de leurs petits-enfants.

5 octobre 2017 | Grâce à l’ordinateur, à la tablette ou au téléphone mobile, des grands-parents ont la chance d’interagir souvent avec leurs petits-enfants et d’assister en direct à des moments de leur quotidien, même s’ils habitent loin. Trois parents nous ont confié comment la technologie est entrée dans leur quotidien pour resserrer les liens familiaux.

Tous les matins, les grands-parents de Gabriel se réveillent en France avec des nouvelles de leur petit-fils qui vit au Québec. « Je prends des photos de Gabriel tous les jours et le soir, je les envoie à mes beaux-parents ainsi qu’à ma mère », explique Marie Dumay qui utilise notamment Skype, WhatsApp et Messenger pour communiquer avec eux.

Même s’il n’a pas encore 2 ans, Gabriel a déjà ses habitudes quand il échange avec ses grands-parents devant l’écran. Cela ne dure que quelques minutes, mais il a appris à faire des bisous soufflés avec l’une de ses mamies et à enlever sa suce avant de parler avec l’autre. « Dès qu’on dit qu’on appelle “Nanou”, il enlève sa suce, il montre ses jouets et il dit bonjour », raconte sa maman.

Chez les Veillet, Camille, 5 ans, et Rosalie, 2 ans et demi, appellent leurs grands-parents paternels, qui vivent à Val-d’Or en Abitibi, tous les dimanches à l’aide de Skype. C’est un rendez-vous qu’il ne faut pas manquer, rigole Sébastien Veillet, le papa des deux fillettes. « Dernièrement, j’avais oublié d’appeler et c’est Rosalie qui est venue me voir en réclamant “Grand-Papa Moïce ?!” ».

Il arrive même que Camille exige que l’histoire du soir soit lue par grand-maman France. « On met alors la tablette à côté du lit pour que grand-maman lise l’histoire et Camille est contente. »

Des liens à renforcer malgré tout

Toutefois, Sébastien Veillet constate que la relation que ses filles a développée avec ses parents n’est pas aussi fusionnelle que celle qu’elles entretiennent avec ses beaux-parents qui vivent dans le même immeuble qu’eux. Il salue d’ailleurs la bienveillance de ces derniers qui savent s’effacer pour laisser la place aux autres grands-parents quand ils viennent en visite.

Les parents de Diego, 21 mois, se sont beaucoup questionnés sur les liens réels que tissait leur enfant avec la famille de sa maman au Mexique, à travers les applications de communication. « Ça fait deux fois qu’on va au Mexique. C’est sûr que Diego reconnaissait les membres de la famille, mais je voyais bien qu’au début le contact n’était pas facile. Il restait collé comme s’il ne les avait jamais vus », raconte sa maman, Frida Osorio-Gonsen.

Avec son conjoint, elle a constaté que ce sont les moments d’intimités comme les repas en famille partagés lors de ces voyages qui permettent à Diego d’avoir des références précises lorsqu’il revoit sa famille sur un écran.

Des grands-parents technos

Les grands-parents éloignés de leurs petits-enfants ont donc avantage à s’y connaître en matière de communication par internet. Certains seraient même devenus de vrais experts. « J’ai des parents assez jeunes et après un petit cours sur la tablette, ça n’a pas été long pour que les élèves dépassent le maître », s’amuse Sébastien Veillet. « Nous sommes quatre dans la famille et ma mère dit souvent qu’après le souper, elle en a pour au moins deux heures à parler à tout son monde et regarder les binettes par Skype », ajoute-t-il.

 

Claire Briffault –Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photo : Marie Dumay

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