Semaine québécoise de la paternité: les pères québécois impliqués

Semaine québécoise de la paternité: les pères québécois impliqués
Semaine québécoise de la paternité: les pères québécois impliqués

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Les pères québécois souhaitent s’impliquer dans la vie de leurs enfants.

12 juin 2017 | Les pères québécois souhaitent s’impliquer dans la vie de leurs enfants. C’est la conclusion d’un sondage rendu public par le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP) dans le cadre de la Semaine québécoise de la paternité, qui se tient du 12 au 18 juin.

Le sondage, qui a été réalisé par Léger auprès de 1 000 pères québécois, révèle que 96 % d’entre eux trouvent important de s’impliquer auprès de leurs enfants. De plus, 92 % des pères interrogés croient qu’il est important de faire équipe avec l’autre parent pour partager les responsabilités parentales et pour participer aux tâches domestiques. Cette proportion atteint 98 % chez les pères d’enfants de 0 à 5 ans.

Les pères québécois consacrent en moyenne 17 heures par semaine aux tâches domestiques et aux responsabilités parentales.

La recherche scientifique démontre bien que le père joue un rôle important dans le développement de son enfant. Les pères aideraient notamment leur tout-petit à devenir confiant, autonome et créatif. « L’engagement des pères profite aux enfants, aux mères et aux pères eux-mêmes, souligne le RVP. Tout le monde y gagne! » Cependant, plusieurs pères québécois ne sentent pas que leur rôle est reconnu par la société québécoise. En effet, selon les résultats du sondage, 1 père sur 2 trouve que son implication auprès de ses enfants n’est pas aussi valorisée que celle d’une mère.

Le défi de la conciliation famille-travail

Selon le sondage, 47 % des pères disent ne pas pouvoir profiter facilement de mesures de conciliation famille-travail. Cette proportion est plus élevée dans certains groupes. C’est le cas des pères qui ont un horaire atypique (69 %), de ceux qui gagnent moins de 40 000 $ par année (58 %) et des pères qui détiennent une scolarité de niveau secondaire ou inférieur (53 %).

Par ailleurs, près du tiers des pères interrogés se sentent jugés par leurs supérieurs lorsqu’ils doivent manquer le travail ou demander des aménagements de travail spéciaux pour des raisons familiales. De plus, la moitié des pères québécois croient qu’ils ne sont pas traités de la même façon que les mères par leur employeur.

« La conciliation famille-travail est pourtant un enjeu central d’attraction ou de rétention de main d’oeuvre chez les papas et devrait être intégrée dans les stratégies des entreprises », insiste le RVP. Leur sondage révèle en effet que 54 % des pères québécois changeraient d’emploi si on leur offrait de meilleures mesures de conciliation famille-travail et que 38 % des hommes interrogés accepteraient une baisse de salaire.

Source : Regroupement pour la valorisation de la paternité


Kathleen Couillard – Équipe Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photo : Gettyimages/monkeybusinessimages

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