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Pour les enfants, le jeu est d’abord une activité qui amène du plaisir et qui n’a pas de but, révèle une étude de l’Université de Montréal.29 septembre 2014 | Pour les enfants, le jeu est d’abord une activité qui procure du plaisir et qui n’a pas de but, révèle sans surprise une étude de l’Université de Montréal. Or, les autorités de santé publique associent trop souvent le jeu uniquement à un moyen d’améliorer la santé des jeunes, déplorent les chercheuses.
Selon elles, en mettant la priorité sur l’activité physique, on met toutefois de côté plusieurs facettes du jeu libre qui sont bénéfiques pour la santé. Par exemple, pour les enfants, jouer est un moyen de s’amuser, mais aussi de lutter contre la peur, la tristesse, l’ennui ou la solitude. Le jeu leur permet de prendre des risques calculés et constitue un apprentissage essentiel à leur développement. Ces avantages sont d’ailleurs reconnus par les Nations Unies qui ont fait du jeu un des droits de l’enfant.
Les chercheuses ont également identifié 4 constats concernant le jeu chez les enfants.
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Jouer est un but en soi.
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Jouer peut rimer avec bouger, mais pas nécessairement.
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Jouer permet d’explorer et de prendre des risques. Les enfants perçoivent d’ailleurs le risque comme un élément agréable du jeu.
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Les enfants ont peu de temps pour jouer librement.
Chez les enfants étudiés, les activités les plus appréciées comprenaient bien sûr les sports, mais aussi les casse-têtes, la lecture, le cinéma, les jeux vidéo et les moments avec un animal de compagnie. Ces activités apporteraient autant de bénéfices à la santé émotive et sociale des jeunes que le sport, selon les chercheuses.
Pour cette étude, 25 enfants ont photographié leurs jeux préférés, puis ont discuté avec les auteurs de ce qui leur plaisait dans leurs loisirs.
Sources : Forum et Veille Action