Avoir un lien d'attachement fort avec un seul parent comblerait l'enfant

Avoir un lien d'attachement fort avec un seul parent comblerait l'enfant
Avoir un lien d'attachement fort avec un seul parent comblerait l'enfant

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Avoir une relation solide avec les deux parents ne constituerait pas un avantage supplémentaire

17 octobre 2012 - Développer un lien d’attachement avec papa ou maman durant ses premières années de vie serait la meilleure recette pour rendre un enfant heureux, rapporte une nouvelle étude. Les chercheurs ont été surpris de constater qu’avoir un lien d’attachement avec les 2 parents n’apportait pas de bienfaits psychologiques supplémentaires comparativement au fait de développer une bonne relation avec qu’un seul parent.

Cette conclusion, contraire à ce qu’ont déjà suggéré des études antérieures, pourrait rassurer les parents monoparentaux.

Les résultats de l’étude démontrent aussi que cultiver un lien d’attachement aimant avec l’un ou l’autre de ses parents comblerait le besoin de sécurité et d’amour de l’enfant et lui assurerait la base d’un bon développement social et émotionnel.

Au contraire, un faible niveau d’attachement, au cours des premières années de vie de l’enfant, peut être relié à l’émergence de problèmes de comportement et de socialisation plus tard. Un enfant qui n’aurait pas une relation solide avec un de ses parents risquerait de démontrer plus tard des signes d’anxiété ou d’agressivité. Ces signes peuvent, par contre, être liés à d’autres problèmes que vit l’enfant, nuancent les auteurs de l’étude.

Selon eux, prendre son bébé dans ses bras et cultiver une bonne relation dès ses premiers jours de vie aiderait à en faire un individu heureux et le préparerait à faire face à l’adversité plus tard.

Les chercheurs se sont penchés sur la relation qu’entretenaient 86 enfants, âgés de 15 mois à 8 ans, avec leurs parents. Ils ont également interrogé les enseignants des enfants, lorsqu’ils étaient en âge d’être à l’école sur leur comportement en classe et sur les émotions qu’ils exprimaient.

 

Isabelle Burgun – Agence Science-Presse

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