La discipline chez l'enfant de 5 ans et plus

La discipline chez l'enfant de 5 ans et plus
Même après 5 ans, votre enfant a besoin de votre encadrement pour l’accompagner dans son développement.



Pourquoi des règles et des limites?

Pour se sentir en sécurité, votre enfant d’âge scolaire a encore besoin qu’on lui impose des limites et des règles claires et constantes. Ces règles servent à le protéger, à établir ses valeurs et à soutenir son exploration. Elles l’aident aussi à développer son sentiment de sécurité, sa maîtrise de soi, son sens des responsabilités et ses compétences sociales et émotionnelles.

Les enfants d’âge scolaire tentent toutefois régulièrement de repousser les limites et de désobéir aux règles. Il est donc normal que votre enfant ne respecte pas toujours les règles.

L’importance de la relation parent-enfant

Une relation chaleureuse et de confiance entre vous et votre enfant facilite vos interventions. Votre enfant a besoin de sentir que vous êtes présent pour le réconforter, accueillir ses émotions et le soutenir dans ses apprentissages. Il a besoin d’être encouragé et de partager des moments de plaisir avec vous.

Votre enfant aura plus envie de collaborer si ses besoins affectifs sont comblés. Pour favoriser le respect des limites, mieux vaut aussi viser un équilibre en n’étant ni trop strict, ni trop permissif.

L’enfant qui ne respecte pas les règles

Votre enfant peut désobéir ou adopter un comportement inapproprié pour différentes raisons. Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger. Il peut aussi désobéir s’il ne comprend pas la règle ou les raisons pour lesquelles elle est présente ou s’il n’a pas encore les compétences pour la respecter.

Lorsque votre enfant désobéit, déterminez ce qui se cache derrière son comportement inapproprié. Vous pourrez alors mieux l’accompagner dans son émotion, répondre à son besoin ou l’aider s’il n’a pas encore totalement développé la compétence nécessaire pour respecter la règle.

Par exemple, si votre enfant rouspète lorsque vient le temps de souper, écoutez ce qu’il dit. Il veut jouer dehors avec ses amis? Accueillez son émotion, mais maintenez la règle : « Je sais que tu es déçu de ne pas pouvoir jouer dehors avec tes amis, mais c’est l’heure de souper. Manger en famille est important pour nous. » Votre enfant se sentira compris et collaborera plus facilement.

Comment faire respecter les règles et les limites?

Voici quelques conseils qui aideront votre enfant à respecter les règles et les limites :

  • Appliquez les règles avec constance. Votre enfant sait alors à quoi s’attendre. Cela le sécurise et l’aide à bien intégrer la règle.
  • Formulez rapidement votre désaccord. N’attendez pas d’être « à bout » avant de dire à votre enfant que son comportement est inacceptable. Dites-le-lui avec calme de manière claire, dès qu’il adopte un mauvais comportement.
  • Répétez moins et agissez plus vite, sans recourir à la menace. Au lieu de lui répéter d’aller laver ses mains par exemple, prenez-le doucement par la main et amenez-le vers le lavabo. Vous pouvez aussi le faire descendre du canapé sur lequel il saute, plutôt que de lui demander à plusieurs reprises de descendre.
  • Misez sur la proximité. Le fait d’être près de votre enfant l’aidera à intégrer les règles. Par exemple, si la règle est de ranger sa chambre avant de se coucher, votre enfant peut voir cela comme une tâche trop difficile. Pour l’aider, proposez-lui de découper la tâche en petites étapes. Au besoin, commencez le rangement avec lui, puis laissez-le poursuivre seul.
Rappelez-vous de garder votre calme en tout temps si votre enfant ne respecte pas les limites. Au besoin, prenez quelques instants pour vous calmer avant d’intervenir.
  • Dites à votre enfant le comportement que vous attendez de lui. Vous lui donnez ainsi l’occasion de se reprendre. Par exemple, s’il court dans l’épicerie, rappelez-lui de marcher et proposez-lui de chercher les aliments à mettre dans le panier. Vous pouvez aussi lui offrir un choix : « Tu peux marcher ou t’asseoir dans le chariot. »
  • Faites preuve de créativité. Utilisez le jeu, l’humour ou votre imagination pour aider votre enfant à respecter les règles. Par exemple, s’il n’a pas envie de quitter son jeu pour souper, vous pouvez dire : « Je vois que tu ne veux pas arrêter tes lego. Je comprends. Ce serait bien de pouvoir jouer toute la journée! Que pourrais-tu construire la prochaine fois? »
  • Aidez votre enfant à réfléchir à l’impact de ses comportements. Vous pouvez par exemple lui dire : « Tu ne veux pas réviser pour ton examen? Que va-t-il se passer, selon toi, si tu ne le fais pas? » De cette manière, vous amenez votre enfant à chercher des solutions.
  • Impliquez votre enfant dans l’établissement de certaines règles afin de favoriser sa collaboration. Vous pouvez, par exemple, instaurer des réunions de famille régulières durant lesquelles tous les membres de la famille discutent de situations ou de comportements qui peuvent être frustrants et trouvent ensemble des solutions. Ces réunions sont aussi l’occasion de souligner les bons coups de chacun.
  • Utilisez un support visuel, au besoin. Certains enfants respectent plus facilement les règles quand ils ont un rappel visuel de ce qui est attendu d’eux (ex. : pictogrammes ou liste à cocher des étapes de la routine du matin sur le réfrigérateur). Ce support visuel favorise l’autonomie.
  • Renforcez les bons comportements. N’hésitez pas à féliciter votre enfant lorsqu’il adopte le comportement attendu. Par exemple, lui dire : « Wow, tu as rangé ta chambre! » l’encourage et lui donne envie de continuer à faire des efforts.

Le tableau de motivation pour renforcer les bons comportements

Le tableau de motivation peut être utile si un enfant a du mal à apprendre et à respecter certaines règles (ex. : faire son lit tous les jours, ranger ses jouets après les avoir utilisés, faire sa routine du matin de façon autonome).
Cet outil permet de soutenir temporairement l’enfant afin de développer sa motivation. Le tableau de motivation peut aussi être utilisé pour encourager l’enfant à adopter un nouveau comportement qu’il est capable de faire.
Consultez notre fiche sur le tableau de motivation pour savoir comment bien l’utiliser.

Comment bien formuler les règles

Lorsque vous énoncez à votre enfant une règle, assurez-vous que les critères des 5 C sont respectés, c’est-à-dire que la règle est :

Autant que possible, les règles devraient être les mêmes avec les deux parents, même s’ils sont séparés, surtout lorsque cela touche la routine, les devoirs et l’heure du coucher.
  • Claire
    Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n’arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ». Expliquez aussi à votre enfant pourquoi vous voulez qu’il respecte la règle.
  • Concrète
    Formulez les règles en décrivant le comportement attendu, et non celui que votre enfant doit éviter. Par exemple, dites : « En arrivant à la maison après l’école, accroche ton manteau dans l’entrée et range tes souliers dans le garde-robe », plutôt que « Ne laisse pas traîner ton manteau et tes souliers dans l’entrée! »
Rappelez la règle et sa conséquence une ou deux fois seulement. Si vous la répétez souvent, votre enfant n’apprendra pas à respecter les limites.
  • Constante
    Les mêmes règles doivent toujours être appliquées, peu importe le parent présent. La constance sécurise votre enfant, car il sait à l’avance comment vous réagirez à un comportement. Les règles doivent aussi être les mêmes pour tous les enfants de la famille. Par exemple, s’il n’est pas permis de manger dans le salon, cela s’applique à tous, en tout temps. Par contre, si un enfant a le droit de se coucher plus tard en raison de son âge, prenez le temps d’expliquer pourquoi à ses frères et soeurs.
  • Cohérente
    Avant d’établir une règle, assurez-vous que vous êtes en mesure de la respecter. Par exemple, si vous demandez à votre enfant de résoudre un conflit d’une certaine manière, c’est que vous agissez vous-même de cette manière. En d’autres mots, respectez vous aussi les règles qu’il doit suivre. Vous êtes un modèle important pour votre enfant.
  • Conséquente
    Une règle non suivie par l’enfant malgré vos interventions pour l’aider à la respecter doit idéalement entraîner une conséquence logique liée au comportement. Par exemple, s’il ne ferme pas les écrans au moment convenu, ceux-ci ne seront pas permis pendant la soirée. De même, s’il renverse exprès quelque chose par terre, demandez-lui de le ramasser. Lorsque vous avez établi une conséquence, ne changez pas d’idée et appliquez-la, sinon votre enfant ne vous croira plus.

Fessée et punitions physiques

Les experts sont unanimes : la fessée et les autres formes de punitions physiques ne sont pas utiles ni efficaces. Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l’apprentissage.
La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d’humiliation et de peur chez l’enfant ainsi qu’une perte de confiance envers le parent. La punition physique peut aussi amener un réflexe de violence plutôt qu’un comportement sain chez l’enfant, qui apprend en imitant ses parents.

Les conséquences

Conséquence logique : l’enfant ramasse le dégât qu’il a fait

Donner une conséquence est parfois nécessaire lorsque votre enfant refuse de mettre fin à un comportement inapproprié malgré vos efforts pour en déterminer la cause et votre soutien pour le modifier. La conséquence aide votre enfant à se responsabiliser. Elle lui permet d’assumer les effets de ses paroles et de ses gestes. Pour être efficace, la conséquence doit être appliquée avec constance, dans le respect et de façon juste et équitable.

Les conséquences peuvent être regroupées en 3 types :

  • Les conséquences naturelles : Elles se produisent sans votre intervention et permettent à votre enfant de tirer un apprentissage d’une situation. Par exemple, s’il ne met pas son manteau l’hiver, votre enfant aura froid. S’il ne révise pas avant un examen, il aura une mauvaise note. Toutefois, ne laissez pas votre enfant expérimenter une conséquence naturelle si un danger existe pour lui ou son entourage.
  • Les conséquences logiques : Elles permettent à votre enfant de réparer une erreur et de comprendre l’impact d’un comportement. Elles sont réalistes, de courte durée, liées au comportement et applicables sur-le-champ. Par exemple, si votre enfant renverse sa boisson, il doit nettoyer. Si des enfants se disputent un jouet sans trouver de compromis, le jouet est mis de côté. Si un enfant vole un objet, il doit le rapporter au magasin.
  • La réparation : Elle permet à votre enfant de trouver un moyen concret de réparer une erreur et de dédommager la personne à qui il a causé du tort. Par exemple, si votre enfant déchire exprès le dessin de sa soeur, il peut le recoller. S’il offense un ami, il peut s’excuser en lui faisant un dessin. Cette méthode apprend à votre enfant à corriger ses erreurs, tout en préservant son estime de soi.

Comment appliquer une conséquence logique?

Pour appliquer une conséquence logique de manière efficace :

Les conséquences imposées à votre enfant ne doivent pas être décidées sous le coup de la colère ni représenter une menace pour lui.
  • Appliquez la conséquence logique tout de suite après l’événement. Ainsi, votre enfant comprend l’impact de son comportement et en tire un apprentissage. Il peut se reprendre et ensuite agir adéquatement.
  • Intervenez avec un ton neutre et calme. Si vous ressentez de l’impatience, prenez le temps de vous calmer avant d’appliquer une conséquence logique ou de demander une réparation. Prenez de grandes respirations et, au besoin, retirez-vous quelques instants dans le calme.
  • Une fois la conséquence appliquée, indiquez à votre enfant le comportement qui est attendu de lui. Puis, passez à autre chose.

Si vous avez besoin d’aide pour établir une discipline saine pour votre enfant, n’hésitez pas à consulter votre CLSC, un psychologue ou un psychoéducateur, ou à appeler Info-Social (811).

Punition et conséquence : quelle est la différence?

La punition vise à faire vivre un déplaisir à l’enfant pour qu’il n’ait plus envie de reproduire son mauvais comportement par crainte d’être puni à nouveau. Même si la punition est efficace sur le coup, elle ne responsabilise pas l’enfant et ne l’aide pas à adopter de meilleurs comportements. La punition risque aussi de nuire à son estime et à sa relation avec le parent.
De son côté, la conséquence permet à l’enfant de mieux comprendre l’impact de ses comportements et favorise ses apprentissages.

Le coin calme

Le coin calme est un endroit sécuritaire dans lequel votre enfant peut vivre son émotion et se calmer s’il est trop agité et qu’il ne respecte pas les règles. Y aller n’est pas une punition. Lorsqu’il a retrouvé son calme, votre enfant est plus disposé à reprendre son activité et à respecter les règles.

Vous pouvez aménager un coin calme chez vous à un endroit agréable pour votre enfant. Déposez-y des objets qui favorisent le retour au calme de votre enfant. Même si cet endroit aide votre enfant à retrouver son calme, le coin calme ne remplace pas votre présence. Votre enfant a besoin de sentir votre attachement et de savoir que vous ne le rejetez pas.

Pour utiliser le coin calme de manière efficace :

  • Gardez votre calme. Plutôt que de dire à votre enfant : « J’en ai assez! Va te calmer dans ta chambre! », vous pouvez lui dire : « Je vois que c’est difficile en ce moment et que tu vis plein d’émotions. Viens avec moi, je vais t’accompagner au coin calme ». Il acceptera plus facilement d’y aller si vous le lui demandez avec douceur.
  • Si possible, restez avec votre enfant quand il est au coin calme. S’il préfère être seul, dites-lui que vous reviendrez lorsqu’il sera plus calme. Retournez le voir après quelques minutes et demandez-lui comment il va.
  • Une fois votre enfant calmé, faites un court retour avec lui sur la situation qui vient de se dérouler. Posez-lui quelques questions : « Qu’est-ce qui a provoqué cette situation? », « Que voulais-tu faire? », ou encore « Que feras-tu la prochaine fois? ».
  • Permettez ensuite à votre enfant de reprendre l’activité à laquelle il s’adonnait. Cela lui donne l’occasion d’adopter le bon comportement.
  • Félicitez votre enfant s’il adopte un bon comportement, par exemple : « Bravo d’avoir respecté le tour de jeu. »

Lorsque votre enfant est détendu et intéressé, enseignez-lui des techniques pour se calmer (ex. : respiration, routine de retour au calme, relaxation, etc.). Il pourra ensuite les utiliser pour se calmer lorsqu’il sera dans son coin calme. Pour certains enfants, une routine visuelle (pictogrammes) de retour au calme peut aider.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche Discipline : le retrait.

À retenir

  • Une relation parent-enfant chaleureuse et de confiance est la base pour établir des règles et les faire respecter. Elle permet aussi d’accompagner l’enfant dans son développement.
  • Déterminer la raison derrière le comportement inapproprié favorise les apprentissages et la collaboration de l’enfant.
  • Les règles doivent être appliquées par le parent avec constance et dans le calme. Parfois, l’utilisation d’une conséquence est nécessaire.
Naître et grandir

Révision scientifique : Céline Blanc, psychoéducatrice
Recherche et rédaction :
Équipe Naître et grandir
Mise à jour : Décembre 2023

Photos : GettyImages/FlamingoImages et SbytovaMN

Ressources et références

Note : Les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est donc possible qu’un lien devienne introuvable. Dans un tel cas, utilisez les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

  • DOYON, Nancy. Parent gros bon sens. 4e éd., Québec, Éditions Midi trente, 2022, 224 p.
  • DOYON, Nancy. Parent responsabilisant : accompagnez votre enfant vers l’autonomie et l’épanouissement. Québec, Éditions Midi trente, 2022, 224 p.
  • EDUCATOUT. Les 5 « C » pour des interventions agréables et comprises de tous. educatout.com
  • FILLIOZAT, Isabelle. « Il me cherche! » : comprendre ce qui se passe dans le cerveau de votre enfant entre 6 et 11 ans. N. éd., Paris, Marabout, 2019, 216 p.
  • HAMEL, Sarah. Le Ti-pou d’Amérique de 7 à 12 ans : mieux le comprendre pour mieux intervenir. Laval, Saint-Jean Éditeur, 2023, 200 p.
  • HAMMARRENGER, Benoît. L’opposition : ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs. 2e éd., Québec, Éditions Midi trente, 2023, 232 p.
  • LAVIGUEUR, Suzanne. Ces parents à bout de souffle. 6e éd., Montréal, Les Éditions Québec-Livres, 2016, 424 p.
  • LEROUX-BOUDREAULT, Ariane et Nathalie POIRIER. Les enfants volcans : comprendre et prévenir les comportements difficiles. Québec, Éditions Midi trente, 2013, 64 p.
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  • NELSON, Jane. La discipline positive : en famille, à l’école, comment éduquer avec fermeté et bienveillance. Marabout, 2019, 416 p.
  • PISTORIO, Marc. Parent sécurisant, enfant sécurisé. Montréal, Édito, 2023, 280 p.
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