Quand résolution rime avec...

Quand résolution rime avec...
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
Pour Josée Bournival, le mot résolution rime avec punition. Elle a une façon toute spéciale d’entrevoir l’année qui vient.

Ne me parlez pas d’abonnement au gym, de perte de poids ou de nouvelles habitudes alimentaires. Pour moi, ce sont des résolutions du Nouvel An qui promettent d’être abandonnées avant la fin du mois de janvier.

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, le mot résolution rime avec punition. On dirait une mauvaise idée pour me faire culpabiliser ou pour me mettre en potentielle situation d’échec. Tout ce qu’une mère de famille n’a pas besoin d’ajouter dans son quotidien. ;-)

Et si cette année, on faisait rimer « résolution » avec « affection », « abandon » ou « félicitations »?

Affection

Au sein d’une famille, les querelles, petites et grandes, arrivent pratiquement tous les jours. Pourquoi ne pas faire l’effort d’agir avec affection cette année? Ce n’est pas toujours facile. Ça semble banal, mais on traine tous des blessures qui influencent nos agissements avec nos enfants. « Si l’amour était une personne, que ferait-il à ma place? » C’est une question que j’essaye de me poser quand je suis sur le point de crier ou de perdre patience.

Abandon

Être parent, c’est être constamment en train de changer, de s’adapter. Il faut choisir ses batailles. Il faut corriger le tir. Parfois, on commet des erreurs. On a le droit d’être imparfait et de s’améliorer. Pour obtenir un résultat différent, il faut emprunter un chemin différent : abandonner des règlements, changer ses manières de faire, essayer quelque chose de nouveau. Abandonner ses repères, ça fait peur. Mais c’est l’occasion de devenir un meilleur parent pour ses enfants. Un pas à la fois, un peu chaque jour…

Félicitations

J’ai gardé ce mot pour la fin, parce que c’est mon préféré. On a toujours mille et une raisons de se taper sur la tête lorsqu’on est parent. On culpabilise facilement. On met en doute nos décisions à la lumière des commentaires de notre entourage ou des experts présents dans les médias. Et si, pour une fois, on décidait, chaque jour, de se féliciter? Bravo d’avoir cuisiné un simple spaghetti avec amour au lieu d’acheter de la malbouffe. Félicitations d’avoir respiré par le nez pendant la crise du plus jeune! Chapeau d’avoir raconté une histoire à fiston à l’heure du dodo, alors qu’on souhaitait qu’il s’endorme au plus vite!

 

30 décembre 2019

Naître et grandir

Photo : GettyImages/Monoliza21

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