Après la pluie, viennent... LES ESCARGOTS!
Quand mon fils joue avec des escargots, il organise des courses p-a-l-p-i-t-a-n-t-e-s. Il colle une étiquette sur chaque carapace pour différencier les coureurs. (Tellement rapides ces bibittes-là! Restons prudents.) On ne leur donne pas de nom (un escargot, c’est un escargot), et on crie: go, go, go, les escargots!
Personne ne bouge. Opération sourde oreille, les gastéropodes stagnent dans le fond de leur coquille.
Cinq minutes plus tard, en voilà un qui sort ses yeux et puis un autre! C’est l’euphorie. Mon fils exulte. Son escargot bavouille sur la piste en agitant ses yeux. Le mien tente un demi-tour pour finir en hors piste (un vrai sauvage). Après 10 minutes de cafouillage et (avouons-le) d’inertie totale (tout le monde a bougé de 10 cm), mon fils leur a fait découvrir les joies du vol plané. Direct dans le buisson. Fin de la course.
Quand ma fille joue avec des escargots, elle leur fabrique une maison avec 3 lits, colle un coeur sur le plus sage et les affuble de petits noms: Jojo le dormeur, Rosie la timide, La Glue, toujours en train de se coller à son frère Kipu (il sent moins bon que les autres paraît-il). Elle les aime comme ils sont. Les nourrit avec de la salade et des bonbons, leur parle, les promène, les enferme dans une boîte. Les oublie! Et quand elle revient, tout le monde est parti sauf Jojo, qui dort encore.
Merci de ne pas téléphoner à la SPCA. Aucun animal n’a été maltraité durant ce tournage (Jojo était déjà tout sec quand on l’a engagé!)
28 mai 2014