Après les peurs de Louka, les peurs de Mamie

Après les peurs de Louka, les peurs de Mamie
Comme plusieurs grands-parents, Mamie Marie nourrit certaines peurs au sujet de son petit-fils. Voyez comment elle les calme.

Comme octobre est le mois de l’Halloween et que cette fête est associée à la peur, je présente ici une suite à mon blogue de septembre dernier dans lequel je parlais des peurs de mon petit-fils Louka. Cette fois, il sera question de mes peurs de mamie.

À la seconde même où ma fille m’a annoncé que je serais grand-mère, une immense joie s’est installée en moi pour toujours. Cependant, ce sentiment de bonheur traîne avec lui une peur : la peur qu’il arrive quelque chose à mon petit-fils! Autant dans le ventre de sa mère qu’à sa naissance et que plus tard dans sa vie.

J’ai caressé de ma main le ventre rond de ma fille chaque fois que je la voyais pour que ce petit ange ressente ma bienveillance éternelle. Depuis sa naissance, je le sers contre moi à chaque occasion, pour lui rappeler cette promesse d’amour inconditionnel. C’est mon petit semeur de bonheur.

Il est certain que mon désir le plus cher est de le savoir heureux dans la vie, peu importe ses choix et son parcours. L’expérience que j’ai acquise comme être humain au fil des années m’amène à être à la fois remplie de rêves sans limites pour lui, mais aussi habitée par beaucoup de craintes, puisque la vie est imprévisible, parfois cruelle et injuste.

Pour calmer mes peurs…

Mon rôle de mamie est de transmettre de bonnes valeurs à mon petit-fils. C’est-à-dire l’accompagner dans ses questionnements, s’il me donne le privilège de l’écouter; lui faire voir la leçon dans les situations difficiles; lui faire apprécier la beauté des moments de joie; lui montrer la satisfaction derrière les efforts et lui enseigner l’importance du respect en commençant par le respect envers soi. J’espère aussi lui apprendre que la famille et les amis, c’est essentiel et qu’il faut en prendre soin. De plus, je souhaite lui montrer l’importance de croire en lui, de s’entourer de ceux qui y croient aussi, d’être content du succès des autres et de faire preuve d’empathie.

Quand j’aurai semé quelques graines de ces valeurs qui font de ma vie une joie, alors je serai rassurée et j’aurai moins peur pour lui. Je ne peux pas, comme mamie, lui éviter les désagréments de la vie. Je peux par contre lui montrer à les recevoir avec courage, résilience, lucidité et débrouillardise. Je peux lui apprendre à se relever et à continuer. Je peux aussi l’encourager à vivre intensément toutes ses joies pour qu’il les grave dans ses souvenirs. Ça aide dans les moments plus sombres. Ainsi, je souhaite qu’il arrive à trouver en lui l’essentiel et qu’il demande de l’aide au besoin.

Déjà, j’ai moins peur… Je t’aime tant mon petit Louka xxx

 

25 octobre 2019

Naître et grandir

Photo : GettyImages/wundervisuals

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