On s'habille chaudement

On s'habille chaudement
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
L’automne, c’est le temps des couleurs, mais aussi le retour des mitaines égarées et des crises pour ne pas s’habiller chez notre blogueuse Josée Bournival.

L’automne est bien installé. Les couleurs sont magnifiques. Ça sent la terre humide à l’extérieur et le froid nous donne des envies de chocolat chaud et de journées en pyjama. Les tuques, les mitaines et les pantalons d’extérieur décorent l’entrée de la maison. On dirait un souk d’épices du Moyen-Orient tellement c’est coloré.

Pour Léonard, cette période est une belle étape vers l’autonomie : il doit s’habiller « comme un grand ». Trouver le chemin que le pouce doit emprunter dans ses mitaines, enfiler un cache-cou, remonter la fermeture éclair de son manteau, etc.

- Tout seul, maman.

- OK, mon loup.

Cette description est poétique, mais dans mon quotidien, l’automne est synonyme d’encombrement dans l’entrée, de mitaines égarées à l’école et de crise pour ne pas s’habiller. Je dois prévoir le double du temps pour que les enfants s’habillent avant de partir.

Il est particulièrement difficile de faire accepter à mon fils qu’il faut maintenant mettre des bottes. Il n’aime pas ça et fait souvent le « bacon » dans l’entrée avant de partir à la garderie. Il n’aime que ses bottes de pluie, qui ne sont plus de saison.

Souvent, j’aurais envie de l’habiller de force pour sauver du temps. Ça me rend folle de le voir zigonner avec ses mitaines… et je vous épargne mon exaspération quand monsieur veut enfiler des gants!!

Heureusement, il adore se mettre une casquette, une tuque ou un chapeau. Il refuse souvent de les enlever et passe sa journée avec une tuque dans la maison. Mais ça, c’est une autre histoire!

L’heure du départ des filles pour l’école coïncide aussi avec plein de découvertes : la perte d’une tuque, l’oubli de mitaines humides au fond d’une poche de manteau, un lacet de botte arraché… Rien de tout ça ne m’a été dit la veille au retour de l’école, mais une minute avant notre départ… Quel bon moment pour m’en informer, n’est-ce pas?

 

30 octobre 2018

Naître et grandir

Photo : GettyImages/vmargineanu

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