Lettre aux mamans fatiguées

Lettre aux mamans fatiguées

Chères mamans,

Un rien vous énerve. Vous ne riez plus, vous grognez. Vous ne chantez plus, vous criez. Vous êtes une montagne d’émotions prête à exploser à la moindre contrariété. Bienvenue au club des mamans fatiguées!

Patience… un jour, pas si lointain, vos nuits vous appartiendront à nouveau. Le bébé qui hurlait se transformera bientôt en un joli petit ange endormi; les couches laisseront place aux petites culottes toutes propres; ces règles que vous répétez sans cesse finiront par être assimilées (et vous en serez bien fière), le nombre d’objets ou de vêtements qui traînent sur le plancher finira par diminuer (J’ai hâte!); ces crises que votre enfant vous fait pour un oui ou pour un non ne seront bientôt plus que souvenirs... Bref, tous ces petits moments qui vous semblent interminables et difficiles à vivre disparaîtront dans quelques heures, quelques jours, quelques semaines voire quelques mois et seront vite remplacés par de chouettes moments passés avec votre enfant.

Alors, quand la colère monte, lâchez prise. Respirez un grand coup. Prenez un peu de recul. Tout cela est passager. Revenez à l’essentiel avec vos enfants : les câlins, les rires, les petits plaisirs. Si vos émotions débordent dans le mauvais sens, faites une pause. Essayez de partir une heure, un jour, une semaine pour marcher, nager ou danser. Prendre un bain. Dessiner. Écrire. Dormir. Ne rien faire. Rire avec des amis. Parler à des inconnus. Observer votre enfant jouer. Entrer dans sa bulle. Tout y est plus lent et rime avec présent. Zéro passé. Zéro futur. On relaxe aujourd’hui et maintenant, 5 minutes ou 5 heures. Peu importe, trouvez un moyen de vous retrouver pour mieux revenir vers ceux que vous aimez. Dans mon cas, ces petites pauses avec moi-même ont été et sont toujours la clé de mon équilibre pour être en harmonie avec ma vie de famille. Je m’y ressource pour continuer de rire, de m’émerveiller et surtout de relativiser quand rien ne va plus dans la maison et que j’ai envie de crier au lieu de serrer mes enfants dans mes bras!
 

5 février 2015

Naître et grandir

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