Dans mon coin de pays, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’équipe du CRÉPAS (Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire) véhicule certaines petites phrases qui marquent mon esprit de papa :
« Chaque jeune a besoin d’encouragements chaque jour. »
« Même grands comme ça, les enfants ont encore besoin de nos encouragements. »
C’est simple, c’est clair, ça m’allume. En dépit du fait que mes enfants sont tout jeunes et n’ont pas encore fait leur entrée dans le monde scolaire, ces réflexions me poussent à réfléchir.
Parce que oui, lorsqu’il est question de « persévérance scolaire », le mot « école » est inévitablement sous-entendu. Mais, lorsque l’on aborde les notions d’encouragements et de soutien parental, je crois que tout cela commence bien avant l’entrée d’un enfant sur les bancs d’école.
Et c’est là que je me sens interpellé.
Comme parent des deux petites boules de testostérone en devenir (l’une de 16 mois et l’autre d’un peu plus de 3 ans) que sont mes fils, je prends de plus en plus conscience, chaque jour, de l’impact que j’ai sur eux et sur leur futur. Je sais bien que leur volonté, leur détermination, leur créativité et leur ouverture sur les autres et sur le monde en général auront une grande incidence sur leurs accomplissements. Toutefois, s’ils ont eu une bonne dose de soutien parental, de leur plus jeune âge jusqu’à ce qu’ils soient adultes (et même après! Ne reste-t-on pas parent pour la vie, après tout?), ils seront certainement encore mieux outillés.
Et c’est ce que je crois que nous ne devons jamais oublier en tant que parents : nous sommes les personnes les mieux placées pour aider nos enfants à se développer, à apprendre, à se découvrir, à s’aimer, à s’affirmer, à avancer dans la vie et à en profiter à fond.
Ne l’oublions jamais!
Il y aura des gens dans notre entourage, des membres de notre famille, des amis, des professionnels de la santé ou du milieu de l’éducation qui nous donneront souvent, à nous et à nos enfants, de grands coups de pouce qui s’avéreront essentiels. Il faut les accepter, les apprécier et les utiliser pour être mieux outillés par la suite.
Mais, aucun d’entre eux ne nous remplaceront, nous, parents.
Alors lorsque j’entends qu’il est primordial d’encourager nos jeunes, je me dis qu’il s’agit là effectivement d’un incontournable. Et si on y rajoute une tasse de soutien affectif, une cuillère d’écoute active, une bonne grosse pincée de respect et que l’on saupoudre tout ça de beaucoup d’amour, la recette devrait lever!
Ne manque plus qu’une pelletée de raisins secs!
17 mars 2014