Je n’ai pas vraiment connu mes grands-parents; tous partis avant que je puisse m’en souvenir. Je me souviens, par contre, combien j’observais les autres enfants autour de moi agir avec les leurs. Je les enviais. C’est comme s’ils avaient la chance de déguster un fruit mystérieux dont moi j’étais privée. Même adulte, j’éprouve encore la même fascination quand mon conjoint partage avec moi des souvenirs de sa grand-mère. Ma puce, elle, c’est tout le contraire; comme son père et moi avons tous deux refait notre vie, c’est non pas quatre grands-parents qui l’entourent maintenant, mais dix!
Mais si elle n’avait pas la chance d’avoir un « arbre » aussi bien garni, je me tournerais vers La Maison des Grands-Parents de mon quartier ou vers un organisme comme les Grands-parents caresses ou tendresse afin que nous puissions y être jumelés avec un aïeul. Saviez-vous que l’amour inconditionnel des grands-parents aide l’enfant à développer sa confiance en soi parce qu’il se sent aimé et valorisé par d’autres personnes significatives que ses parents?
Une récente étude nous apprend que les grands-pères seraient plus impliqués que jamais. Bonne nouvelle, surtout que dans les familles où le père est peu présent, le grand-père peut offrir une image masculine extrêmement stabilisante pour l’enfant.
Avec le nombre croissant de familles éclatées ou de parents seuls, les grands-parents jouent un rôle des plus précieux dans la société. Sans oublier que, souvent moins pressés par le temps que les parents, leur coup de pouce est appréciable pour concilier famille et travail. Chers grands-parents, merci d’être là pour nos enfants et de les aimer comme vous le faites, c’est le plus beau des cadeaux.
23 novembre 2012