En manchettes: VRS – Écrans et émotions – Effet protecteur des pères – Fer dans les céréales pour bébés

En manchettes: VRS – Écrans et émotions – Effet protecteur des pères – Fer dans les céréales pour bébés
En manchettes: VRS – Écrans et émotions – Effet protecteur des pères – Fer dans les céréales pour bébés
Prévenir les complications du VRS chez les bébés, écrans et émotions, sensibilité des pères, et fer dans les céréales pour bébés


SANTÉ

VRS : un nouveau médicament pour protéger les bébés

Dès cet automne, les bébés québécois pourront recevoir gratuitement un médicament injectable pour prévenir les complications graves du virus respiratoire syncytial (VRS), comme une déshydratation sévère, des difficultés respiratoires ou une bronchiolite.

Ce médicament, appelé nirsévimab (BeyfortusMC), sera offert aux bébés nés à partir du 1er octobre ainsi qu’aux bébés qui ont moins de 6 mois en date du 1er octobre. Les bébés nés à moins de 37 semaines de grossesse pourront aussi le recevoir s’ils sont âgés de moins de 8 mois.

Certains problèmes de santé peuvent augmenter le risque de complications du VRS, comme une maladie pulmonaire chronique, une maladie du coeur congénitale et la fibrose kystique. Les bébés qui présentent l’une de ces conditions auront aussi droit au nirsévimab après 6 mois.

Les bébés nés pendant la saison du VRS pourront recevoir le médicament à l’hôpital ou en maison de naissance. Pour les autres bébés admissibles, il faut prendre un rendez-vous sur Clic Santé pendant la saison du VRS. Une dose de ce médicament offre une protection d’une durée d’au moins 5 mois.

Le VRS infecte particulièrement les poumons et les voies respiratoires. Ce virus est en général plus fréquent du début de l’automne jusqu’au début du printemps. L’hiver dernier, les complications liées au VRS ont engorgé plusieurs urgences.

Source : Gouvernement du Québec

COMPORTEMENTS

Calmer un enfant à l’aide d’un écran : une fausse bonne idée

Donner une tablette ou un téléphone pour calmer son enfant en crise peut fonctionner sur le coup, mais cette stratégie aurait des effets néfastes, selon une étude internationale à laquelle l’Université de Sherbrooke a participé.

Les chercheurs ont noté que les enfants qui étaient souvent calmés à l’aide d’un appareil numérique avaient plus de difficulté à gérer la colère et les émotions difficiles un an plus tard. Ils seraient aussi plus à risque de développer une dépendance aux écrans et des difficultés d’attention.

Pour apprendre à gérer leurs émotions, les enfants ont avant tout besoin de l’aide de leurs parents, indiquent les chercheurs.

Les parents gagneraient à ne pas essayer d’éviter les situations qui pourraient être frustrantes pour leur enfant, souligne l’équipe de recherche. Au contraire, mieux vaut laisser les écrans de côté et accompagner son tout-petit à travers les situations difficiles en l’aidant à reconnaître et à gérer ses émotions.

Pour parvenir à cette conclusion, 265 parents d’enfants âgés en moyenne de 3 ans et demi ont répondu à un questionnaire au sujet de l’utilisation des appareils numériques. Un suivi sur le comportement des enfants a été réalisé un an plus tard.

Sources : L’actualité et EurekAlert!

DÉVELOPPEMENT

La sensibilité des pères aurait un effet protecteur sur les tout-petits

Plus un père fait preuve de sensibilité, moins son enfant serait susceptible de présenter des difficultés socioaffectives lorsque sa mère présente des symptômes dépressifs, révèle une étude québécoise. Par conséquent, les programmes de dépistage et d’intervention pour les nouveaux parents devraient accorder plus de place aux pères, plaident les chercheurs.

De précédentes études ont déjà démontré que la sensibilité des mères aux signaux de leur enfant contribue à le protéger contre les problèmes socioaffectifs. La sensibilité des pères aurait donc aussi cet effet positif. Un parent sensible est capable d’interpréter les signaux de son enfant et d’y répondre rapidement, correctement et chaleureusement.

Les résultats de l’étude indiquent aussi que les enfants dont les parents ont des symptômes dépressifs auraient plus de risque de présenter des problèmes socioaffectifs. Cette étude démontre ainsi l’importance du dépistage précoce des problèmes dépressifs chez les deux parents, souligne la chercheuse qui a dirigé l’étude.

Or, les programmes actuels de dépistage et d’éducation en période périnatale se concentrent sur les mères. Pour le développement socioaffectif optimal de l’enfant, il faudrait aussi informer et soutenir les pères, estime la chercheuse.

Cette étude a été menée auprès de 140 familles québécoises. L’équipe de recherche a visité chacune d’entre elles lorsque l’enfant a atteint l’âge de 1 an, 1 ½ an et 2 ans. En plus d’interroger les parents et de leur faire remplir un questionnaire, elle a évalué la sensibilité de chaque parent en l’observant interagir avec son tout-petit.

Source : Université Laval

ALIMENTATION

Céréales pour bébés : quand le fer est attiré par un aimant

Une vidéo circule sur les réseaux sociaux dans laquelle on attire le fer des céréales pour bébé avec un aimant. Est-ce inquiétant? Non et la nutritionniste Stéphanie Côté nous explique pourquoi.

À voir sur Instagram, Facebook ou TikTok.

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12 septembre 2024

Équipe Naître et grandir et Nathalie Vallerand

Naître et grandir

Photos : GettyImages/Marina Demidiuk, Caiaimage/Monashee Alonso, nazar_ab et LightFieldStudios

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