Rentrée scolaire: le masque obligatoire en classe dans 9 régions

Rentrée scolaire: le masque obligatoire en classe dans 9 régions
Rentrée scolaire: le masque obligatoire en classe dans 9 régions

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COVID-19 : les élèves de neuf régions du Québec devront finalement porter le masque en classe.

24 août 2021 | Les élèves du primaire et du secondaire devront porter le masque en tout temps à l’école y compris en classe dans neuf régions du Québec. À l’approche de la rentrée, Québec resserre ses mesures dans les écoles en raison de la présence grandissante du variant Delta et de l’augmentation des cas de COVID-19.

Le port du masque en classe va toucher les écoles de Montréal, de Laval, de la Montérégie, de Lanaudière, des Laurentides, du Centre-du-Québec, de l’Outaouais, de l’Estrie et de la Mauricie, a précisé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, en conférence de presse. Dans ces régions, le masque devra aussi être porté au service de garde. Dans les autres régions, le masque reste obligatoire seulement dans le transport scolaire et les aires communes des écoles.

Le ministre de l’Éducation a revu ses plans pour protéger les élèves de ces neuf régions tout en leur donnant l’occasion d’apprendre en présence, de socialiser et de jouer avec leurs amis. « Ces mesures sanitaires sont préventives et on les souhaite temporaires, a indiqué le ministre Roberge. Elles permettent une rentrée scolaire prudente. »

Le masque de procédure fourni par l’école devra être porté dès la 1re année du primaire. Les élèves de la maternelle ne sont pas obligés d’en porter un. À noter que dans les cas de chaleur accablante, « la Santé publique accepte que le gros bon sens s’applique et qu’on permette aux enfants de retirer leur masque quand il fait trop chaud », a précisé le ministre de l’Éducation.

Guide en cas d’éclosion de COVID-19

Pour limiter les éclosions et les fermetures de classes, Québec a aussi annoncé que des tests rapides de dépistage seraient progressivement mis à la disposition des écoles à partir de septembre pour détecter sur place les élèves qui présentent des symptômes. La Santé publique va commencer par utiliser ces tests dans les écoles où la couverture vaccinale est faible.

Par ailleurs, la Santé publique a revu son protocole de gestion de cas de COVID-19 dans les écoles. Des enquêtes épidémiologiques seront toujours effectuées, mais dans les régions où les élèves portent le masque en classe, seul l’élève déclaré positif sera retiré de l’école. « Les autres élèves pourront retourner en classe avec le masque », a fait savoir le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda. Ils seront par la suite testés et, encore là, seuls les cas positifs seront retirés de la classe.

Dans les régions où le masque n’est pas obligatoire en classe, le cas positif sera retiré de l’école. Les autres élèves pourront retourner en classe en portant toutefois un masque pendant 10 jours et ils se feront aussi tester. Ce protocole vise à maintenir le plus possible les enfants à l’école. Il est bien sûr prévu que les enseignants maintiennent un contact quotidien avec les élèves qui seront retirés de leur classe pour s’assurer qu’ils poursuivent leurs apprentissages.

Encadrement des activités parascolaires

Au primaire, les enfants pourront reprendre leurs activités parascolaires et sportives normalement. Il est toutefois possible que des élèves doivent se retirer temporairement de leurs activités, notamment s’ils ont été en contact avec un cas de COVID-19 à l’école. Par exemple, dans les régions où le port du masque en classe n’est pas obligatoire, les élèves qui ont été en contact avec un cas de COVID-19 devront suspendre leurs activités pendant 10 jours.

Au secondaire, le passeport vaccinal sera exigé pour certaines activités parascolaires, dont les sports où il y a des contacts fréquents et prolongés comme le hockey, le soccer et le football.

Vaccination obligatoire des enseignants?

Questionné sur la vaccination obligatoire des enseignants, le ministre de l’Éducation n’a pas pris position et a dit s’en remettre aux débats qui auront lieu cette semaine dans le cadre de la Commission parlementaire sur la vaccination obligatoire.

De son côté, le Dr Arruda a précisé que la Santé publique n’avait pas l’intention d’accélérer la vaccination des enfants en vaccinant les élèves de 11 ans qui auront bientôt 12 ans. « On va attendre que le vaccin soit homologué pour les jeunes de 5 à 11 ans avant de les vacciner », a-t-il dit. Pour le moment, au primaire, les moins de 12 ans ne sont pas vaccinés et aucun vaccin n’a encore été approuvé pour ces élèves.

 

Pour en savoir plus :

sur le plan de la rentrée scolaire : Gouvernement du Québec

 

Julie Leduc – Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photo : GettyImages/FatCamera

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