En manchettes: Apprendre avec la nature – Poupées très minces – Vouloir faire partie du groupe

En manchettes: Apprendre avec la nature – Poupées très minces – Vouloir faire partie du groupe
En manchettes: Apprendre avec la nature – Poupées très minces – Vouloir faire partie du groupe

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Bienfaits des services de garde en nature, jouer avec des poupées très minces, désir des tout-petits de faire partie du groupe


SERVICE DE GARDE

Apprendre avec la nature : de nombreux bienfaits

Le contact avec la nature aurait plusieurs impacts positifs sur le développement des tout-petits qui fréquentent un service de garde. Cela favoriserait entre autres la curiosité et la créativité, révèle une étude québécoise.

Quand ils sont dans la nature, les tout-petits seraient aussi plus « engagés » dans leurs apprentissages, car ils feraient davantage preuve de persévérance, d’enthousiasme et d’autonomie, ont observé les chercheurs. Par exemple, un arbre tombé au sol incite les enfants à se questionner, à émettre des hypothèses et à «  jouer au chercheur  ».

La qualité des relations entre enfants et éducatrices ou éducateurs serait par ailleurs plus élevée en milieu naturel qu’à l’intérieur, soulignent les chercheurs. Cela est important, car, au service de garde, les tout-petits apprennent et se développent grâce aux interactions.

Les deux tiers des parents interrogés ont aussi remarqué les bienfaits de l’apprentissage extérieur sur la capacité de leur tout-petit d’apprendre et d’approfondir sa pensée. Les éducatrices sondées ont fait le même constat. Par ailleurs, 80 % des parents ont remarqué une plus grande sensibilité à l’écologie et plus de plaisir en nature chez leur enfant.

L’étude s’est déroulée en 2019 et 2020 auprès de 250 parents d’enfants de 3 à 5 ans fréquentant un milieu de garde et de leurs éducatrices. Les chercheurs ont également fait des observations sur le terrain pour évaluer les interactions sociales. L’étude a été menée en collaboration avec l’Association québécoise des centres de la petite enfance.

Source : cent degrés

IMAGE CORPORELLE

Poupées très minces : des effets sur les petites filles?

Jouer avec des poupées à la taille de mannequin amènerait les petites filles à être moins satisfaites de leur corps et à penser que le corps idéal doit être très mince, rapporte une petite étude britannique menée auprès de 77 fillettes âgées de 5 à 10 ans.

Certaines d’entre elles ont joué avec des poupées de type Barbie, et d’autres avec des poupées au corps plus réaliste (ex. : Dora l’exploratrice). Même si elles n’ont joué que 5 minutes, les fillettes qui avaient reçu une poupée très mince se sont montrées moins satisfaites par leur corps après la période de jeu alors que les autres filles étaient, à l’inverse, plus satisfaites.

Les poupées très minces pourraient avoir amené les petites filles de l’étude à considérer la silhouette de mannequin de ces poupées comme le corps idéal et normal, croient les chercheurs. Et cette perception serait difficile à changer rapidement. En effet, lors d’une deuxième expérimentation, ils ont donné des poupées plus réalistes aux fillettes qui avaient joué avec des poupées très minces, et cela n’a pas réussi à leur redonner une meilleure image de leur corps à court terme.

Source : The Conversation

COMPORTEMENT

Les tout-petits veulent aussi faire partie du groupe

Si votre tout-petit se met soudainement à attendre son tour au parc, c’est en partie grâce à votre autorité et à vos demandes répétées, mais aussi parce qu’il veut faire comme les autres. En effet, faire partie du groupe commencerait à être important pour les enfants dès l’âge de 3 ans, signale une petite étude américaine.

C’est d’ailleurs pourquoi les enfants auraient tendance, en grandissant, à adopter le comportement général d’un groupe, plutôt que de faire à leur tête tout seul de leur côté, indiquent les chercheurs qui ont demandé à plus de 100 enfants âgés de 3 et 4 ans d’organiser un goûter. Chaque enfant de l’étude devait déterminer le type d’assiettes, de tasses, de collations et de thé qu’il aimerait avoir à son goûter. Puis, les chercheurs ont refait l’expérience en présentant à chaque enfant ce que les autres avaient choisi.

Si la plupart des tout-petits n’ont pas été influencés par les idées des autres, 23 % l’ont tout de même été. Les enfants qui ont changé leur menu et leur type de vaisselle l’ont fait, le plus souvent, pour une option qui leur était présentée comme étant ce qui est habituellement fait dans ce groupe, et non comme une simple préférence personnelle d’un autre enfant.

Source : Science Daily

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15 juillet 2021

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/jacoblund, FatCamera et FatCamera

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