Traumatisme crânien: une convalescence parfois longue

Traumatisme crânien: une convalescence parfois longue
Traumatisme crânien: une convalescence parfois longue

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


L’enfant qui subit un traumatismecranio cérébral modéré ou grave fait face à une longue convalescence et ne serait pas assuré d’en guérir.

21 septembre - L’enfant qui subit un traumatisme craniocérébral modéré ou grave fait face à une longue convalescence et ne serait pas assuré d’en guérir, avance une récente étude américaine qui a suivi 769 enfants victimes de chocs violents à la tête.

La plupart des améliorations à la condition physique et mentale de l’enfant se produisent au cours des deux premières années suivant l’accident, mais la guérison atteint un plateau après 24 mois. Les parents ayant participé à cette étude rapportent en effet peu de progrès après ce délai tant au plan des habiletés fonctionnelles que de la qualité de vie de leur enfant.

Heureusement, les traumatismes craniocérébraux (commotions cérébrales) sont le plus souvent légers. Seulement un cas sur six (15 %) est considéré comme modéré ou grave. Chez les enfants, les chutes sont la cause la plus fréquente du traumatisme crânien cérébral et 29 % des cas surviennent lors de la pratique d’un sport ou d’un loisir.

Les séquelles d’un traumatisme craniocérébral modéré ou grave peuvent être physiques (paralysie, perte d’équilibre, difficulté de coordination), cognitives (lenteur dans l’apprentissage, inattention, manque de concentration), affectives et comportementales (impatience, impulsivité, variations de l’humeur, diminution de l’empathie).

Les chercheurs prônent une meilleure prévention pour éviter ce type de blessures. Selon eux, il est important que les parents connaissent les règles de sécurité et les apprennent aux enfants. Ainsi, lorsque l’enfant pratique un sport où il est susceptible de se blesser à la tête, le port d’un casque adapté est recommandé.

 

Isabelle Burgun – Agence Science-Presse

Partager