Comment encourager les bons comportements?

Comment encourager les bons comportements?
Comment encourager les bons comportements?

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Valoriser les comportements positifs aide à améliorer la conduite des enfants.

5 avril 2012 - Valoriser les comportements positifs aide à améliorer la conduite des enfants. C’est ce que fait valoir une récente étude américaine qui recommande un programme préventif proactif des comportements chez les jeunes enfants.

Le programme Positive Behavior Interventions and Supports repose sur l’établissement d’une relation positive et encourageante avec les enfants, les familles et les autres professionnels (éducateurs ou professeurs).

Selon les experts, ces « leçons de bonne conduite » doivent se donner avant l’entrée à l’école et durant les premières années d’apprentissage scolaire.

Pour que les enfants comprennent ce qu’on leur demande, il est nécessaire de prendre le temps leur apprendre à bien se comporter, à travers certaines étapes :

  • Dire : leur rappeler les attentes avec des mots simples et des exemples précis;
  • Montrer : ce qu’on attend d’eux et ce qu’ils ne doivent pas faire;
  • Pratiquer : à l’aide de jeux de rôles et de démonstrations, leur faire pratiquer le bon comportement;
  • Prendre le temps de donner un « feedback » : il ne faut pas seulement parler des bonnes et mauvaises conduites, mais aussi anticiper les comportements problématiques et rappeler les attentes.

« On ne peut pas s’attendre à ce que l’enfant adopte un bon comportement si on ne lui apprend pas directement et systématiquement », soutient Deborah Carter, professeure associée du département d’étude de la prime enfance et de l’éducation spécialisée de l’Université de l’État de Boise, en Idaho.

Même si le programme s’adresse aux enseignants de maternelle, pour les aider en classe, les parents peuvent suivre les mêmes étapes afin d’apprendre à leurs enfants les attentes quant aux règles de la maison, souligne la chercheuse.

 

Isabelle Burgun – Agence Science-Presse

Partager