On le sait, les tout-petits ont beaucoup,
beaucoup d’imagination. Ils ont cette
capacité de s’inventer des mondes
magiques, drôles, attendrissants, mais
aussi épeurants. Dans leur imaginaire,
les monstres peuvent exister; le père
Noël peut être menaçant; et les insectes,
effrayants. Ces peurs sont courantes
chez les jeunes enfants. Nous vous
présentons d’ailleurs des solutions pour
y faire face dans notre dossier.
Notre rôle, comme parent, est de
rassurer notre enfant et de l’amener
doucement à surmonter ses peurs.
C’est aussi de ne pas lui communiquer
nos propres peurs. Avec les changements
climatiques et les catastrophes
naturelles qui se multiplient, cela
peut représenter un défi aujourd’hui.
Inondations, incendies,
tornades… Pour ne pas
perturber votre tout-petit,
il est mieux de ne pas
l’exposer aux images de
ces catastrophes.
Comment parler d’environnement et de la
nature à un tout-petit sans l’effrayer?
Avant tout, il ne faut pas utiliser un ton
dramatique ni lui faire voir le monde
extérieur comme menaçant et dangereux.
Il est aussi préférable d’éviter les
explications trop compliquées pour lui.
En fait, c’est plutôt simple : pour ne
pas créer de l’écoanxiété ou
de l’écophobie (peur du monde
naturel) chez un jeune enfant,
il faut être positif. Par exemple,
lui parler des petits gestes que
nous posons au quotidien pour
l’environnement (ex. : composter,
baisser le chauffage la nuit, acheter
moins de produits emballés, etc.)
et lui dire avec des mots simples
pourquoi c’est bon pour la planète.
Faire des activités comme marcher
en forêt, jouer dans la neige ou
observer les oiseaux permet
également de vivre des expériences
agréables avec la nature. Lire
de belles histoires mettant en
scène des animaux ou des
éléments comme le ciel, l’eau
ou les arbres est une autre
façon simple et positive de
parler d’environnement.
Les tout-petits aiment d’emblée la
nature, en particulier les animaux.
Ils sont naturellement portés à en
prendre soin. Profitons-en!
Julie Fortier
Rédactrice en chef Naître et grandir