Souvenirs en Prismacolor

Souvenirs en Prismacolor
Par Geneviève Doray, Directrice, Naître et grandir
Petite, je voulais tellement que ma mère m’achète des crayons Prismacolor! « C’est trop cher », me répondait-elle à tous coups. Et une année, sous le sapin, je les ai reçus.

Petite, je voulais tellement que ma mère m’achète des crayons Prismacolor! « C’est trop cher », me répondait-elle à tous coups. Et une année, sous le sapin, je les ai reçus. C’était LES crayons à avoir! La légendaire boîte rouge qui se repliait pour exposer majestueusement les 72 crayons aux couleurs de l’arc-en-ciel!

Je vis toujours un retour en arrière quand je vois les fameux crayons sur les tablettes d’un magasin ou dans une circulaire. Je me souviens encore de ma joie d’alors. Un plaisir d’autant plus grand que je les avais désirés pendant des années.

J’en prenais soin comme de la prunelle de mes yeux. Pas question que mes crayons tombent et que les mines se cassent. Je coloriais même sans trop appuyer pour qu’ils ne s’usent pas trop vite à devoir les aiguiser… Malgré tout, mon crayon rouge, ma couleur préférée d’alors, a fini par à peine tenir dans ma main tellement il était rendu petit… Et plusieurs fois, ma mère a dû mettre du papier collant pour que la boîte continue de tenir. Un étui a fini par remplacer la boîte pour conserver mes précieux crayons.

De mes 72 crayons d’il y a 30 ans, il ne doit plus en rester qu’une vingtaine maintenant!

J’ai déménagé, une fois, trois fois, cinq fois… Les crayons bien-aimés ont toujours suivi. Bien avant que la mode soit aux mandalas et au coloriage pour adultes, je coloriais. Lorsque ma fille dessine, j’aime m’installer à côté d’elle et sortir mes crayons pour colorier avec elle. Pendant que je choisis mes couleurs et que je colorie sans dépasser, mon esprit se vide, je ne pense à rien. Je m’offre un beau moment de détente avec elle et ça calme le hamster qui trotte dans ma tête!

1 novembre 2016

Naître et grandir

Photo : iStock.com/stamerio

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