Rapides à préparer : c’est parfait pour la vraie vie. La fin de semaine dernière, nous nous sommes payé la traite et nous sommes allés à la cabane à sucre. Jusque-là, rien de bien exceptionnel : ma conjointe, mes deux garçons et moi-même.
Mais, si je vous dis que nous étions accompagnés d’une vingtaine d’amis et de tout près d’autant d’enfants de moins de 5 ans, ça change l’image que vous aviez en tête, n’est-ce pas?
Nous avons la chance d’avoir plusieurs copines et copains éparpillés un peu partout à travers le Québec. En fait, c’est dans notre propre région où ils se font plus rares. Il faut donc, une fois de temps en temps, créer des occasions pour se voir (autres que nos trop nombreuses hospitalisations au CHU Sainte-Justine!).
Pour une seconde fois, mon épouse profitait du printemps pour organiser un dîner à la cabane à sucre, en Mauricie, localisation relativement centrale pour tous. Puis, cet été, pour une deuxième année de suite, tout le monde sera invité à la maison où nous alternerons entre BBQ, baignade, feux, visite au Zoo de Saint-Félicien et grandes discussions. Deux moments privilégiés que nous espérons voir devenir des traditions annuelles.
Bref, comme il faut traverser le printemps avant de célébrer l’été, la fin de semaine dernière, nous ressemblions à une vraie de vraie délégation de jeunes familles!
Vous auriez dû voir la tête du serveur lorsqu’il nous a vu commencer à prendre place. « Combien d’enfants, vous m’avez dit? Vous aviez réservé pour ce nombre-là, hein? », nous a-t-il demandé, juste avant d’éponger une petite goutte de sueur qui se pointait sur sa tempe.
Pas de doute. J’avais moi-même confirmé le nombre à la responsable!
Bien sûr, tous ces petits monstres mettent de la vie lorsqu’ils entrent à un endroit, mais quand tout le monde réussit à avoir beaucoup de plaisir tout en étant conscient qu’il faut se soucier des autres, ça ne peut que bien aller. Laissez-moi vous dire que je suis convaincu que plusieurs personnes auraient aimé faire partie de « la gang ».
Certains ont peut-être même eu envie de se mettre à faire des bébés! Ou de se remettre à en faire. (Attention! Je ne parle pas de moi nécessairement!)
Bien sûr, je n’ai pas eu l’occasion ni le temps de parler à tout le monde comme je l’aurais souhaité. Il fallait tout de même que je m’occupe un peu de mes gars (ce qui inclut « gérer, avec les voisins, le pot de concombres marinés renversé sur la table par mon plus jeune, répandant ainsi une odeur de vinaigre à 50 pieds à la ronde »). Mais, ce n’est pas grave.
Avoir l’occasion de sortir avec d’autres familles, ça fait du bien.
Je pense que je vais retourner à la cabane la semaine prochaine.
15 avril 2014
Crédit photo : Karine Aceti